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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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17 mai 2021

COOK Christopher / Voleurs.

 

Voleurs
Voleurs.
Christopher COOK.

Note : 3, 5 / 5.
Périple sanglant.
Après Robin, l’Anglais (pas l’autre, l’Américain spécialiste des épidémies) et Kenneth l’Australien, je découvre Christopher Cook, Américain avec ce premier roman.
Livre en deux parties avec un interlude central et un épilogue.
Nous sommes à Austin. Texas. Un homme, Eddie pénètre dans un 7-Eleven pour acheter un paquet de cigarettes, comme il lui manque un cent, le vendeur refuse la vente. Alors l’acheteur tue le vendeur. Mais des caméras vidéo filment la scène. Puis on voit un autre homme qui vient en quelque sorte finir le travail. C’est à dire vider la caisse et prendre des cartouches de cigarettes. La police a donc des images du duo. Mais qui sont-ils ?
Ainsi commence pour Eddie et son complice Ray Bob cette épopée jonchée de cadavres.
Deux jeunes filles ont le malheur de croiser les deux hommes, l’une des deux a t’elle été assassinée par Ray Bob dans un décor bucolique ?
Car une autre victime sera Bernie Rose, policier de son état qui aura le malheur de croiser la route de Ray Bob en se rendant au restaurant où il devait retrouver son épouse.
Un Ranger Rule Hooks semble en faire une affaire personnelle et poursuit les deux fuyards.
Les deux qui seront bientôt trois, car ils rencontrent Della, qui dans un motel des environs vient de poignarder « L’homme idéal » avec qui elle devait passer la nuit…Les proies fuient, le Ranger les traque…
Mais des tensions apparaissent, car la présence de Della, qui se retrouve dans le lit d’Eddie n’arrange pas l’ambiance, dans la maison qu’ils squattent sur une plage !
Rule a deux autres problèmes, sa fille, et son envahissante maîtresse, épouse d’un de ses collègues.
Le trio se sépare, Ray Bob se dirige vers son lieu de naissance, un des trous du cul de L’Amérique où les habitants font passer les paysans de « Délivrance » pour des prix Nobel.
Eddie, lui, semble se ranger et trouve du travail comme chanteur dans un des bars de la plage.
Mais le drame guette...
Les personnages principaux de ce roman sont Eddie et Ray Bob, il est difficilement possible de les traiter de « Héros » mais plutôt de fous furieux à la gâchette facile ! Et quelle est leur véritable identité ?
Della est une pauvre fille, mère de deux enfants, elle rêve d’être mannequin mais n’a pas la beauté nécessaire.
Le Ranger est obnubilé par cette poursuite. Pour ses problèmes personnels ?
Une forme d’écriture originale que j’ai personnellement trouvée ardue. J’ai plusieurs fois eu envie d’abandonner ce roman, en me disant que je le reprendrais, peut-être plus tard. Mais j’ai persisté.
Les descriptions des paysages sont très belles et parfois poétiques.
N’empêche que j’ai un avis mitigé sur ce roman, malgré que la fin soit pleine de suspense, de violence et pas très morale.
Extraits :
- Les analyses balistiques de Manivel étaient achevées. Même arme que pour Bernie, pour la femme de Lomax et le petit jeune.
- Le vieil homme hocha la tête. J'ai entendu ça à la radio. Il laisse un sacré sillage.
- Ray Bob grimaça un sourire. Un mètre quatre vingts, super. Il donnait probablement l'impression d'être aussi grand que ça quand il tenait un flingue.
- Ces rats des marais, ils sont aussi pires que les bouseux arriérés des Appalaches.
- Il ouvrit d'abord le roman, un titre de James Lee Burke. Ce type savait vraiment écrire.
- Des gens rudes et durs, probablement les plus mauvais du comté de Jasper, ce qui n'était pas peu dire. Reclus, consanguins, des purs bouseux de l'Est Texas, voleurs et braconniers des lits de rivière, violents par nature, ignorants par choix.
- Les hommes fabriquaient leur propre alcool et buvaient sec, les femmes étaient encore moins commodes qu'eux. On disait que pour qu'une fille Matthews soit toujours vierge à treize ans, il fallait qu'elle soit coriace et rapide à la course.
Éditions : Payot & Rivages (2002) et Rivages/ Noir Poche (2004).
Titre original : Robbers ( 2000).
Traduit de l’anglais par Pierre Bondil.

 

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