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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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14 février 2022

DELERM Philippe / New-York sans New-York.

 

New-York-sans-New-York

 

New York sans New York.
Philippe DELERM.

Note : 4,5 / 5.
J’ai rêvé New-York… mais je n’y suis jamais allé !
Écrire sur une ville sans jamais y avoir mis les pieds ! C’est la gageur tentée et réussie de Philippe Delerm dans ce livre.
Je vais essentiellement parler du côté culturel de ce melting-pot intellectuel new-yorkais.
Dans cette chronique un grand chapitre pourrait s’intituler « New-York et ses écrivains ».

En premier lieu Paul Auster, rencontré, sans avoir rien lu de lui, dans l’émission « La grande librairie » en janvier 2018. Qui mieux que Paul Auster, auteur entre autres de la « Trilogie New-Yorkaise » peut servir de guide littéraire à un novice découvrant cette ville ?
Mais d’autres célèbres auteurs ont également mentionné cette métropole dans leurs écrits.
Walt Whitman, considéré comme le poète américain des grands espaces mais qui a aussi célébré Manhattan. Lui l’enfant de Brooklyn !
Par opposition pour Melville, New-York, c’est l’enfer.
Jack Kerouac qui fut étudiant à Columbia avant d’être l’auteur de son chef d’œuvre « Sur la route ».
Comment ne pas citer également Charles Dickens, ou encore Truman Capote et tant d’autres !
Il est aussi question de cinéma, avec Woody Allen, le cinéaste de New-York par excellence !
Un autre film a fortement contribué à la légende de New-York, d’un New-York loin des clichés habituels, c’est « West Side Story» ou plus près de nous « Gangs of New-York », l’histoire sanglante de la construction de cette ville.
La photographie est un élément principal pour les gens ne connaissant pas cette ville. Une sorte de porte d’entrée, j’ai découvert une photographe, Vivian Maier, qui connut, hélas, une gloire posthume.
La musique avec le fameux concert de Central Park de Simon & Garfunkel.
Un petit cocorico pour le funambule Philippe Petit qui passera quarante-cinq minutes sur un fil pour relier deux tours. Arrêté  il sera blanchi et aura cette magnifique réflexion «Ma criminalité est purement artistique ».
J’aime beaucoup l’écriture de Philippe Delerm, des chapitres courts allant donc à l’essentiel.
Je trouve l’idée de parler d’une ville sans la visiter très intéressante. 
Extraits :
- Lecture du monde proche ou lointain.
- New yorkais. Je me surprends à employer cet adjectif sans jamais être allé voir la Grosse Pomme.
- Sur la façade des immeubles, les escaliers de secours déploient leurs frêles accordéons.
- C'est évident, massif, incontournable. Et en même temps tellement irréfutable et obsédant que cela en devient presque irréel. À la fois le compte de la réalité et celui de l'imaginaire.
- Bowery est le nom de la rue. Elle est devenue à cette époque le temple des vices, alcool, prostitution, jeux truqués, rendez-vous de toutes les rixes entre les gangs, puis un lieu de misère, de bohème, et de bohème misérable.
- De là sans doute aussi cette envie de New York, sans tout gâcher par le voyage.
- Mais si je fantasme New York au point de me refuser à m'y rendre, c'est beaucoup pour garder, le New York que j'aime.
- La problématique de Kerouac rejoint ma rêverie.
- Je prends le bus mental de Kerouac pour atteindre l'idée.
- Ils sont onze, assis sur la poutre métallique. En plein ciel. On se sent les jambes flageolantes rien qu'en regardant la photo.
- Postulat : New York est la ville.
Éditions : Seuil (2022).
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
DELERM Philippe / L'extase du selfie.
DELERM Philippe / La vie en relief.
DELERME Philippe / La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives.

 

 

 

 



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