Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Derniers commentaires
Archives
9 avril 2020

SAN-ANTONIO/ Les anges se font plumer.

 

Les-anges-se-font-plumer-front1
Les anges se font plumer.
SAN-ANTONIO.

Note : 3,5 / 5.
Ça boum à Gènes
 !
Envie
 d’une récréation littéraire, ma main (droite, je suppose) trouve un vieux San.A. des familles. Alors, pourquoi pas ?
San-Antonio est convoqué par le vieux, pas pour parler de la pluie et du beau temps, vous vous en doutez bien. Il veut lui confier une mission (délicate, bien entendu), un voyage en Italie dans un hôtel de luxe, le K2 sur la côte adriatique…. et en plus il lui conseille de partir avec Félicie, sa très chère mère… Pas de temps à perdre une date butoir est proche. Bon, ce n’est pas pour le farniente, mais pour découvrir, surveiller et piéger une réunion qui est obligatoirement secrète, sinon, n’importe quel pékin pourrait résoudre l’énigme.
Un des passagers, décédé d’un accident d’avion, agitateur notoire, avait un rendez-vous dans ce lieu, habituellement réservé à la villégiature d’une classe aisée. San-Antonio doit découvrir ce qui se trame, et si possible sévir, et fort.
Pour commencer son enquête, il séduit (elle ne se défend pas beaucoup) une Allemande Marthe, qui connaît l’hôtel comme sa poche (comme disait un kangourou de mes amis) ; elle y réside depuis deux ans. Elle est sœur de l’épouse du directeur qui, soyons vulgaire, s’emmerde, alors, s’épancher dans les bras d’un beau français …
D’autres pensionnaires attirent l’attention de notre commissaire favori. Une belle Américaine, en particulier, elle est seule avec une petite fille, qui n’est pas la sienne, mais sa petite nièce. Son époux arrive comme convenu, encore une fausse piste…
Sauf que des Américains, qui dixit Martha, parlent mal l’Anglais, c’est inhabituel… surtout que le mari kidnappe la petite fille et la remet à un groupe d’hommes. San-Antonio s’interroge et intervient, mais Monsieur Dickson n’est pas un perdreau de l’année !
Quelques pruneaux plus tard, Dickson passe de vie à trépas ; qui est-il
vraiment ? Un interrogatoire de Madame va lui donner quelques
informations… Alors, son sens du devoir va lui faire abandonner sa chère maman, pendant qu’il file en Suisse rencontrer l’associé de ce faux Américain qui est en réalité un bon français voulant doubler son copain dans une affaire de trafic d’armes...
Les bords du lac Léman ne sont pas ceux d’ un lac tranquille quand San-Antonio arrive...
Pour une fois les habituels acolytes de San.A. ne font que passer, Pinaud en caleçon, fer à repasser à la main car lui et Madame sont invités. Sinon c’est la mère de notre commissaire favori qui se taille la part du lion et se paye des vacances aux frais de la princesse avec son fils. Vacances un peu mouvementées malgré tout.
Pas un grand cru, mais pas une piquette non plus. Pas mal de jeu de mots, une intrigue un peu faiblarde, mais on ne peut pas écrire que des chefs-d’œuvre.
Un roman qui ne restera pas dans les annales.
Un petit bas de page pour me faire plaisir :
- Pour ceux qui ont des connaissances plus piètres que les miennes, je traduis : « le soleil est bon pour vous ». En Angleterre, on remplace le mot sun par le mot Guinness. »
Extraits :
- En fille avisée elle choisit tour à tour « Le vibro-masseur », « La poupée mongole » et les « Délices de Zanzibar », mes toutes dernières créations, modèle d'automne encore introuvable dans le commerce.
- Je continue de la baratiner comme quoi elle a les plus beaux lampions du monde, les crins les plus romantiques, la menteuse la plus alerte, la peau la plus veloutée.
- C'est sur cette bonne résolution que je finis par glisser dans les bras de Morphée. Ils ne valent pas ceux de Martha mais on s'y repose davantage.
- Et je prends congé, de plus en plus persuadé que j'ai mis le nez dans du pas très frais.
- Bon, d'accord, je vais aller donner ma représentation d'adieu…
- Alors, que voulez-vous, j'ai recours à mon copain le petit sésame… L'outil qui ouvre tout, sauf l'appétit !
- Les mères des terre-neuvas savent que la mer est plus fortiche qu'elles.
- Il est tendu comme un félin pourchassé.
Éditions : Fleuve noir (1957).
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
Ménage tes méninges.
Le gala des emplumés.
S.A. chez les Macs.
Béru au sérail.
Vas-y Béru.
Le coup du père François.
La rate au court bouillon.

 

Publicité
Commentaires
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Newsletter
Publicité