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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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13 avril 2011

Collectif / Masterclass et autres nouvelles suédoises.

Master
Masterclass et autres nouvelles suédoises.
Collectif (Sélection et présentation d'Elena Balzamo).

Note : 3 / 5.
Voix d'aujourd'hui !
Dix-sept nouvelles de la littérature suédoise contemporaine, tous inconnus pour moi bien sûr ! Alors en route pour de nouvelles aventures.
« Tout le reste était parfait » surtout quand on retire tout ce qui ne l'était pas ! Une nouvelle bien noire. L'histoire d'un couple de sa première à sa dernière rencontre. À part cela tout va bien....
« Étoiles noires » c'est le noir des étoiles et le rouge des fêtes de Noël pour une enfant dont la mère est en dépression. Bien triste malgré les efforts de la petite fille !
« L'embauche » c'est la narration d'un entretien d'embauche comme le titre de la nouvelle l'indique, sauf qu'ici l'un parle et l'autre se tait....
« Le survêt de Daley Thompson » où la triste histoire d'un jeune garçon qui quoiqu'il fasse sera toujours celui qu'on ne remarque pas, celui qui est mis à l'écart, dévalorisé, le « Loser » intégral...
Un homme entre deux femmes, femmes fleurs, l'une, Iris, est son épouse pleine de piquants, l'autre, Scilla, est sa maîtresse, pleine de tendresse et pour les « Potentiels », laquelle ?...une des meilleures histoires du livre avec un final désespérant.....pour nous les hommes.
Autre histoire désespérante « Tu pensais que tu t'en tirerais comme ça ? » un homme père d'une petite fille qu'il ne connait pas autrement que par des dessins et photos, va enfin faire sa connaissance pour son anniversaire. Une nuit ensemble et ce qui ne devait pas arriver se produit, la jeune fille est enceinte, lui fait son devoir. Il va enfin la rencontrer....Encore un récit bien sombre.
« Une course à faire » concerne un homme en moto, une femme en vélo, un chêne déraciné avec des cadavres en dessous...pour le reste je n'ai rien compris....
« Il était trois petites bonnes femmes » concerne des jeunes filles, des sorcières, d'une chanson et d'une ville nommée Nora, un récit un peu fantastique.
Une agression raciste dans la nuit suédoise sur fond de drogue au titre curieux de « L’héritage ».
Il est souvent question de musique et de piano par exemple dans « Le pianiste jumeau », ou de violon dans la nouvelle qui donne son titre au recueil.
Des personnages très ordinaires pour des histoires ordinaires, une musicienne, un homme racontant son histoire d'amour, une femme en pleine dépression, un groupe de jeunes footballeurs, gens de partout et d'ailleurs. Deux femmes dans un stage de lecture des rêves, deux hommes dans une voiture dont l'un ne manque pas d'audace...ni de chance !
Je n'ai pas réussi à rentrer dans la plupart de ces nouvelles un peu hermétiques à mon goût. Les chutes sont trop souvent énigmatiques et peu explicites, ce que je déplore. J'aime savoir où l'auteur me conduit et ne pas rester au bord de la route, des questions plein la tête. Je n'ai malheureusement rien trouvé de typiquement suédois dans tous ces récits, et je le regrette.
Extraits :
- Au lieu de nous rencontrer au service vénérologie, nos regards auraient pu se croiser, je ne sais pas....disons... en cancérologie.
- ...tu m'as dit (Putain, c'est cool de voir qu'on n'est pas la seule à s'inquiéter des conséquences de sa baise de vacances)....
- Quelquefois, je me dis que ce serait mieux si maman était alcoolique ou si elle avait un cancer, comme ça je pourrais être en colère ou vraiment la plaindre.
- Hors de prix, trouvait-elle ; indispensable, affirmait Marcus. Avec un soupir elle sortit sa carte de crédit.
- Je n'utilise jamais de rasoir. Je me rase avec une grande lame à l'ancienne, cela renforce mon sentiment de virilité.
- C'est ainsi que j'en vins à la demander en mariage par pure politesse.
- Dans le même temps, les hommes se sentent comme des visiteurs occasionnels au sein de ces foyers qui sont autant les leurs. À la fin, ils sont bien obligés de fuir- d'une manière ou d'une autre.
- Mais Iris se déroba et se racla la gorge.
Tu sais, me dit-elle, il y a de la glace dans le congélo si tu as envie de lécher quelque chose.
- Il se disait que c'était peut-être cela le vrai sens de la vie : avoir des enfants.....
- Nous avions pour habitude de faire l'amour au son des cris de l'enfant. Non que nous faisions l'amour afin qu'il crie, simplement, nous faisions souvent l'amour et l'enfant hurlait quasiment toujours.
- C'est comme dans un vrai thriller psychopathe à l'américaine, alors qu'on est un vendredi soir comme un autre à Björkhagen.
Éditions : La cosmopolite/Stock (2011)
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Commentaires
E
Bonsoir Gwenaëlle.<br /> On ne peut pas toujours avoir de la chance dans ses expériences littéraires, là cela n'a pas marché, je ferai mieux la prochaine fois...<br /> A bientôt.<br /> Yvon
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G
J'aime bien le titre mais ton avis refroidit mon envie de découvrir ces nouvelles. J'ai peur de ne pas être assez intelligente pour tout comprendre... ;-)
Répondre
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