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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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11 août 2006

Collectif / Dublin 1904/1924

DUBLIN 1904/1924.
Collectif.

Note : 5 / 5.
Vingt ans c’est le bel age.
Avec cet ouvrage j’inaugure une nouvelle  rubrique :
Littérature irlandaise : A propos d'Irlande.
En un mot je mettrai dans cette rubrique tout ce qui est non romanesque ou non écrit par un auteur irlandais. Du politique à l’historique en passant par les récits de voyages, bref un supplément de diversité. Donc cet ouvrage commence symboliquement le 16 juin 1904, date de la rencontre entre James Joyce, et de Nora Barnacle et de la journée choisie pour son livre "Ulysse".
Ces vingt ans vont changer le cours de l’histoire Irlandaise et transformer Dublin, petite ville de province en une capitale d’un état libre. Le Dublin des paradoxes, en 1911, 63% des gens étaient des ouvriers non qualifiés mais il n’y avait pratiquement pas d’industries soit un taux de chômage dépassant les 20%, autre triste record, la mortalité, en moyenne entre 1899 et 1908 elle atteignait 25,95% dont 30% de mortalité infantile.
Toutes les conditions étaient réunies pour un affrontement entre le patronat et le monde ouvrier, la grande grève survient en 1913, elle dura sept mois, réunissant dans ses rangs des personnalités aussi différentes que des syndicalistes, Connolly et Larkin, des écrivains Yeats et George Russell en Irlande et Shaw en Grande-Bretagne.
Elle permit également l’émergence d’un mouvement féminin, avec Maude Gonne, le comtesse Markievicz et d’autres qui participeront au mouvement nationaliste des années 1916/1924.
Le mouvement nationaliste lui aussi était l’exemple d’une réunion de circonstances, de gens d’horizon divers, des poètes Pearce, Plunkett et MacDonagh, de vieux briscard de la révolte comme Thomas Clarke qui avait passé plus de dix ans de sa vie en prison. L’échec de la rébellion de Pâques 1916, mais surtout la disproportion des condamnations infligées aux rebelles, 15 peines de morts effectives et de lourdes années de prison changeât l’opinion public irlandaise.
Puis la guerre d’indépendance et la guerre civile nous emmènent en 1924, avec l’embryon déjà des problèmes de l’Irlande actuelle.
Un mot de littérature aussi, tout ses bouleversements furent aidés par l’émergence d’un très fort courant littéraire irlandais avec des gens (aussi très différents les un des autres) de l’aristocrate Yeats à l’ouvrier socialiste Sean O’Casey de Lady Gregory à John Synge le dramaturge.
Résumer vingt ans en une page, c’est trop dur pour moi, j’ai oublié des tas de choses et de gens (Michael Collins par exemple).
Une dernière chose, un très beau texte d’une jeune irlandaise, témoin de cette époque "J’étais une jeune fille pâle mince et passionnée" de Dora Murphy, cela vaut tous les livres d’histoire.
Editions "Autrement ".
Série Mémoires (1991)

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Commentaires
E
Bonjour XXX.<br /> Sur ce coup-là, pas de remerciement pour la rapidité de ma réponse, j'ai beaucoup tardé.<br /> J'ai acheté à Carhaix pendant le salon du livre un livre intitulé « Un poète dans la tourmente, W.B Yeats et la révolution irlandaise » je pense que l'on y parle de Maude Gonne !<br /> Bonnes recherches et à bientôt.<br /> Yvon
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X
Boujour Yvon<br /> Je vous remercie d'avoir repondu aussi rapidement a ma question. J'ai en effet contacte un historien qui m'a donne la reponse suivante :<br /> Maud Gonne et Constance Markeivicz faisaient certes toute deux parties du mouvement revolutionnaire. Mais c'est "La Comtesse Rouge" qui fut et reste la plus admiree des Irlandais. En effet, c'est elle qui reunnissait toute l'elite intellectuelle de l'epoque pour justement batir une Irlande nouvelle, tout en etant sur le terrain. Constance a donc eu plus d'importance... Politiquement aussi.<br /> Quand a Maud elle a ete connue en tant que fondatrice du mouvement et surtout en tant qu'egerie de W.B Yeats.<br /> XXX
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E
Bonjour XXX<br /> Sacrée question qui je pense concerne plus un historien qu'un simple lecteur comme-moi !<br /> Entre l'artiste et la combattante? Peut-être que dans l'optique des mouvements féministes Maude Gonne fut plus libérée.... Constance plus irlandaise....mais je ne sais pas trop quoi vous répondre.<br /> Si vous le désirez, contacte-moi par la rubrique « Contacter l'auteur ».<br /> A bientôt.<br /> Yvon
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X
Bonjour.<br /> Peut-on mettre Maud Gonne et Constance Markeivicz sur le meme plan ?<br /> Si l'on doit faire un choix, laquelle serait la plus interressante a etudie si l'on se base sur leur role entre 1916 et 1923 ?
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E
Bonjour Blue.<br /> Pour Maude Gonne, c’est bien la même, elle fut la muse de Yeats. Actrice d’une grande beauté et activiste politique, Yeats ne fut guère payé en retour de cet amour. Elle eut une fille, Iseult, d’une liaison avec un français, qui plus tard préféra l’écrivain Francis Stuart à Yeats (Pauvre Yeats). Elle était l’épouse de John Mc Bride, fusillé en 1916 et mère de Sean Mc Bride, prix Nobel de la paix en 1974.Elle fit de la prison pour son aide aux prisonniers républicains et à leurs familles. Une vie bien remplie ma foi.
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