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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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21 août 2023

SIÉBERT Christophe / Vive le feu.

 

CollectionKarnageVIVELEFEU_1024x1024@2x
Vive le feu.
Christophe SIÉBERT.

Note : 4,5 / 5.
Descente aux enfers.
Nous retournons, surtout pour le pire, à Mertvecgorod, la capitale de la République indépendante de Mertvecgorod, pays et métropole très proche d’une succursale de l’enfer sur terre.
L’enfer, Masha Slovovna Bolchakov, dont on vient de découvrir le corps, l’a côtoyé de son vivant. Elle baigne dans son sang, il semble qu’elle a
it tenté de se suicider avec un couteau de boucher qu’elle tient encore dans sa main.
Par miracle, elle survit, mais est-ce réellement une bonne chose ?
Pourquoi en est-elle arrivée à 
ce point de désespoir ?
Une vie ordinaire, c’est-à-dire une vie de chiotte ! Un premier amour déçu. Un mariage pour faire comme tout le monde, un boulot où elle 
va avec une boule au ventre, une résidence près de Mertvec-Plage, lieu merdique près des dépôts d’ordure de la Zona, une fille qui naît de cette union.
Des tentatives de suicides, des séjours en prisons et en hôpitaux psychiatriques, la séparation, puis la mort de son mari et de sa fille dans un accident de voiture !
Elle n’est pas pourrie la vie ! Alors que reste-t-il ? La boisson en grande quantité.

Un jour de total désespoir, elle met le feu à sa maison… Puis elle rencontre Pavel, un garçon plus jeune qu’elle et découvre une chose qu’elle n’a plus éprouvé depuis très longtemps… le désir sexuel…
Mais quels sont les buts réels de Pavel ?

Un personnage principal, Masha Slovovna Bolchakov, broyée par le monde qui l’entoure, monde, il faut bien le reconnaître, est plus proche de l’enfer que du paradis ! Dans ces conditions comment tenter de vivre normalement ?!
Beaucoup d’humour, en particulier dans les noms de différentes institutions d’état ! La maison d’arrêt Leonid Brejnev ou l’asile psychiatrique Nikita Khrouchtchev !  

L’office de tourisme de Mertvecgorod doit avoir du mal à attirer les touristes et pourtant certains tentent l’aventure, souvent à leurs risques et périls.  
Extraits :
- De plus, les médicaments ont déformé son corps e
t l’ont enlaidi. Sa peau flasque et terne, ses vingt kilos de trop proviennent de ses différents séjours en psikitra.
- J’avais compris que l’ennui serait mon lot jusqu’à la fin de mes jours.
- À trente ans j’ai tenté d’arrêter l’alcool. Je suis devenu meilleure enseignante, il paraît. J’ai été sous anti-dépresseurs, comme la moitié de cette ville.
- Mais au petit jeu de prévoir le pire la réalité gagne toujours.
- À la place elle s’est tuée comme la dernière des connes, en voiture avec son père, et jamais je ne revivrai.
- Nous nous tournions autour, flirtions, le dialogue a inévitablement viré au cul.
- J’ai eu de plus en plus dix-huit ans, de moins en moins trente-neuf.
- Il a pissé à gros bouillon, porte ouverte, j’ai failli faire un AVC tellement je le désirais.
- Un masque pour dissimuler la peste et le cancer.
- Nous n’avions plus de garde-fous, de lâcheté pour nous retenir.
- Même notre échec il nous l’a volé.
Éditions : Collection Karnage. Zone 52 éditions.

Autres titres de cet auteur sur ce blog :
Images de la fin du monde.
Valentina.
HRAM .

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Commentaires
S
cela m'a l'air très pesant comme histoire ;)
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