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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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16 août 2023

DARD Frédéric / Les bras de la nuit.

 

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Les bras de la nuit.
Frédéric DARD.
Note : 4 /5.
Et noire est la nuit…
Vieux roman de Frédéric Dard retrouvé dans ma bibliothèque.
L’histoire se passe à Seattle aux États-Unis.
Deux flics se rendent en visite dans une maison plutôt quelconque, le premier est Leonard Wilkins, le second est Walter Keyes, vieux flic aigri. Ils forment le duo classique : Wilkins plutôt beau garçon aimable et souriant qui inspire confiance, Keyes vieux poulet retord et antipathique. 
Il rencontre une dénommée Madame Doris Huff dont le mari Steve semble avoir disparu. Personne n’a de nouvelles depuis plusieurs jours.  La femme est belle et dit avoir les nerfs tendus.
Elle précise que son mari voyage pour affaires, qu’elle n’est pas du tout inquiète car ce n’est pas la première fois qu’il part quelques jours sans la prévenir.Chacun des deux policiers a son opinion après cet interrogatoire, Keyes pense qu’elle a tué son mari, Wilkins lui succomberait plutôt à son charme.
Elle dit aux policiers qu’elle sait que son mari a une maîtresse, une dénommée Dorothy Flugger, et il serait peut-être intéressant de l’interroger. Celle-ci paraît plutôt une femme avide d’argent ou est-elle réellement amoureuse du disparu ? Mais elle essaye de faire bonne figure en disant que son amant comptait divorcer de son épouse.
Wilkins en enquêtant découvre que les affaires de Steve sont moins florissantes qu’il n’y paraît. De fil en aiguille, il s’éprend de Doris Huff, et ils deviennent amants.
Mais un jour, Doris lui avoue qu’elle a tué son mari… par accident quand il tentait de s’enfuir en bateau avec une grosse somme d’argent.
Mais est-ce la vérité ?
Deux personnages classiques, un policier narrateur de cette enquête, tombant amoureux d’une femme qui semble être impliquée dans la disparition de son époux.
Une femme bafouée par son mari volage multipliant les aventures qui a tout intérêt à la mort de celui-ci !
Un bon roman qui tient la route, une intrigue correcte, même si l’histoire d’amour entre le policier et la principale suspecte est dans la logique des choses. Une fin inattendue et brutale.
Bref une œuvre que j’ai plutôt appréciée, qui ne dépareille vraiment pas les autres titres de vie Frédéric Dard déjà lus, même si cette histoire se déroule aux États-Unis, chose relativement peu habituelle dans la bibliographie de Frédéric Dard dont je n’ai pas lu tous les romans.
Extraits :
- Elle était d’un blond presque châtain et je me souviens de l’avoir trouvé plutôt laide… Pas laide, exactement, mais dure…
- On pouvait jouer franc jeu avec elle. Elle en savait long.
- La pauvre gosse avait une voix de souris épuisée.
- Vous savez bien, chef, qu’une femme comme « elle » ne laisse rien au hasard.
- Elle ne se ressemblait pas. C’était elle sans être elle…Elle en mieux, si vous voyez ce que je veux dire.
- Elle m’a souri… Soudain quelque chose d’infiniment las est tombée sur elle comme un voile gris. Un instant, j’ai retrouvé dans cette fille élégante La femme mystérieuse de la villa.
- Dieu, par moment, met de drôles de créatures en circulation.
- Avec elle, tout devenait facile, parce que tout ce qu’elles faisaient ou disaient était intelligent.
Éditions : Fleuve noir (1956).
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
Série « Kaput » :
La foire aux asticots.
Mise à mort.
La dragée haute.
Pas tant de salade.
Série « L’Ange Noir » :
Le boulevard des allongés.

Le ventre en l'air !
Le bouillon d’onze heures.
Un Cinzano pour l'ange noir.
Romans :
Les scélérats.

Une gueule comme la mienne.

 

 

 

 

 

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Commentaires
S
en dehors de san antonio, je connais très mal les romans de frédéric dard
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