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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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7 août 2023

ZIKË Cizia / Buffet campagnard.

Zyke-Cizia-Buffet-Campagnard
Buffet campagnard.
Cizia ZIK
Ë.   
Note : 4, 5 / 5.
Ben mon cochon !
Roman en trois parties et un épilogue d’un auteur-aventurier que je découvre pour l’occasion.
Imaginez deux hommes pas très nets, sorte de représentants de commerce à la Laurel et Hardy, mais en plus malhonnêtes.
L’un, le chef César, petit, grande gueule, obsédé sexuel, mais lâche, l’autre Couicou, bébé rose un peu grassouillet, pas très futé dans le genre gentil et obéissant.
La Cadillac de César tombe en panne, ils trouvent refuge dans une hacienda perdue au fin fond de nulle part.
C’est le refuge de la famille De Sangès, qui les accueille à bras ouverts (Je parlerai de cette famille un peu plus tard).
Les repas sont gargantuesques, leur chambre est agréable mais sommairement meublée. César tombe immédiatement sous le charme de la belle et jeune Carnelle. Celle-ci est un savant mélange d’effronterie et de naïveté. César essaye d’abuser d’elle un jour qu’elle donne à manger aux cochons, aux nombreux cochons. Mais Attila, le frère, intervient, la maîtresse de maison Dona Mercedes avertit César : ma fille est en chaleur, n’y touchez surtout pas sinon….
César un peu jaloux s’aperçoit que tout le monde est aux petits soins pour Couicou, même celles dont il aurait voulu faire sa maîtresse.
Toute la famille et les deux invités assistent au tuer de cochon, et c’est Couicou qui choisit la victime.
César, qui se croit plus malin, est en réalité berné par Dona Mercedes, il se venge la nuit sur Gaëtan, le cochon chargé de surveiller la maisonnée…
Quand il apprend que Carnelle et Couicou vont se marier, il décide de partir…
Deux représentants plutôt louches, César et Couicou, une famille guère mieux lotie, les De Sangrès, la mère Dona Mercedes, les deux fils, le colosse Attila et Goupil le benêt, la fille, la jeune et magnifique Carnelle, ainsi que le grand-père ! Famille très catholique, un peu fin de race.
Plus Gaëtan, le cochon chien de garde. Un très beau jardin, un élevage de cochons, des repas pantagruéliques, secouez le tout et vous aurez ce roman détonnant !
Une découverte !
Extraits :
- Monsieur César, en ce moment toutes mes truies et quelques vaches, et même mes brebis sont en chaleur… Comme ma douce Carnelle.
 - Tous deux, Couicou l’avait compris tout de suite, étaient complices de longue date. L’un dans la vieillesse où la réalité s’estompait, l’autre dans sa simplicité d’âme, qui lui montrait la vie comme dans un rêve.
- C’était un obsédé, César ! Un homme qui affirmait haut et fort qu’on ne pouvait pas vivre en bon équilibre sans éjaculer au moins trois fois par semaine !
- Raoul ! Bon Dieu, ils avaient appelé un porc Raoul ! Ils sont tous givrés… C’est sûr… Givrés…
- Comment aurait-il pu prévoir que la grosse était aussi stupide ?
- Il avait toujours eu l’esprit lent, mais il était devenu encore plus stupide qu’avant !
- Vous êtes un pleutre, un lâche, un traître, un hypocrite, un menteur, un tricheur, un voleur… Vous êtes une vermine !
Éditions : Ramsay (1990). Le livre de poche.                     


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