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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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27 août 2020

DARD Frédéric / Un Cinzano pour l'Ange Noir !

 

Un-cinzano-pour-lAnge-Noir

Un Cinzano pour l'Ange Noir !
Les confessions de l’Ange Noir.
Frédéric DARD.

Note : 4 /5 .
C'est l'heure de l'apéro !
Ce roman est tiré d'un recueil de 4 titres :
Le boulevard des allongés ; Le ventre en l’air !; le bouillon d’onze heures et Un Cinzano pour l’Ange Noir.
Comme à l'accoutumée une petite note à la fin de l'ouvrage précédent nous signale
ceci :
Prochains volumes à paraître : Un Cinzano pour l'Ange Noir ! Et Balade en enfer.
Et un peu en dessous : le cinquième volume annoncé ne verra pas le jour.
Je vous donne également l'intégrale de la dédicace :
À la mémoire de Landru, qui savait enflammer les souris. L'Ange Noir.
L’Ange Noir débarque à Paris. Il dégote un bistrot sympathique, une belle femme s’assoit près de lui, bref « Elle paraît belle la vie parisienne » ! Mais notre héros va vite se rendre compte que le Cinzano fait mal à la tête, et cela même avant d’en avoir bu une goutte ! En effet, car ce n’est pas vraiment fait pour cela, un coup de bouteille de cet apéritif derrière la tête est pire qu’une gueule de bois carabinée !
Quant il revient à lui, la belle s’est fait la malle… cela commence bien ! Il regagne son hôtel le « Welcome ». Sa clef n’est pas à l’endroit habituel, et sa chambre n’est pas vide ! Et devinez qui est dans les lieux… l’assommeuse à la bouteille de Cinzano. Je suis sûr que vous ne l’auriez (rose) pas deviné.
Cette jeune et jolie personne se nomme (pardon, se prénomme) Sophie, elle est amoureuse (enfin pour le moment) d’un dénommé Rilley, un américain réfugié « Casier Judiciaire » en France. Ils ont tenté de voler le coffre du père de Sophie, le richissime Monsieur (avec une majuscule, cela fait encore plus riche) Masset. Plusieurs grains de sable ont fait foirer l’affaire, un serviteur au mauvais endroit au mauvais moment, ce qui lui a coûté la vie. Et comble de malchance le coffre était vide !
Le but de la damoiselle était de voler un objet à l’Ange Noir et le déposer sur les lieux du crime.
L’Ange Noir rencontre Rilley, prend l’affaire en main ( il avait déjà pris Sophie en main, mais cela vous vous en doutiez!).
Le pauvre Rilley n’a pas de chance, la police l’arrête pendant qu’il déménageait le mort.
L’Ange Noir va se mettre au vert à Versailles avec sa nouvelle conquête. Il envisage de demander une rançon au père de celle-ci, mais là… c’est l’Ange Noir qui fait chou blanc. Au téléphone, Monsieur Masset, se marre et annonce tout de go qu’il n’a pas de fille. Ce qui jette un froid et coupe court à la conversation.
Qui est donc cette mystérieuse Sophie qui a joué la fille de l’air de l’hôtel Versaillais ?
Rassurez-vous, on va le savoir… mais à la fin du livre. Patience.
Je ne vais plus vous présenter l’Ange noir, vous allez dire que je me répète (et c’est vrai), alors parlons de Sophie. Que dire si ce n’est qu’elle est le stéréotype de femmes rencontrées par le personnage principal au cours de ses aventures !
Il y des femmes, des jeunes et des moins jeunes et quelques cadavres pour faire bon poids.
Une histoire qui tient la route et beaucoup d’humour… San-Antonio pointe son nez !
Fin de la série « Les confessions de l’Ange Noir ».
Extraits :
- Et son sourire, croyez-moi ou ne me croyez pas, vous ne trouverez le même dans aucun journal de mode.
- J'aime les filles qui ont des taches de rousseur, ça leur donne un petit côté vrai jeune fille qui émeut toujours les bonhommes.
- En amour j'en connais tellement long qu'à côté de moi, le Marquis de Sade passerait pour un séminariste innocent.
- Il ressemble à un acteur, on ne sait pas au juste lequel, mais il lui ressemble bougrement.
- Dans le fond, il n'est pas plus con qu'un baba au rhum, ce bon Rilley !
- Elle s'approche, triste comme la môme qui avait perdu son slip en dansant un boogie-woogie.
- C'est fou ce que j'ai envie de me téléphoner des trucs raides dans la cornemuse.
- Mon oreille est tendue comme la peau des fesses du roi Farouk lorsqu'il lace ses chaussures.
- Pouvez-vous en douter ? je demande avec ma voix calibre Tyrone Power amélioré Gary Cooper…
- C'est gros, gras, suifeux, suant, luisant… Ça a des yeux de porc, des cheveux raides comme de la paille d'emballage et, sous un bout de nez en pied de marmite, une moustache de conscrits de 1813 !
Éditions :
La pensée moderne éditions (1952) Pour ce roman.
Fleuve Noir pour ce recueil (1978 ).
France Loisirs pour ce recueil (2018).
Autres titres de la série sur ce blog :
Le boulevard des allongés.
Le ventre en l'air !
Le bouillon d’onze heures.
Autre chronique :
Les scélérats.

 

 

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