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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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4 septembre 2023

NIOGRET Justine / Quand on eut mangé le dernier chien.

Quand-on-eut-mange-le-dernier-chien (1)
Quand on eut mangé le dernier chien.

Justine NIOGRET.
Note : 4,5 / 5.
Bienvenue au Pôle Sud !
Autrice que je découvre avec ce roman apocalyptique, se déroulant sur le désert glacé du Pôle Sud.
Je reprends ici la description de l’expédition qu’en donne Justine Niogret :
- L’expédition était composée de trois hommes, Mawson, Ninnis et Mertz, de dix-sept chiens et de deux traîneaux.
Mawson, Ninnis étaient anglais et Mertz Suisse. C’étaient tous les trois des explorateurs expérimentés, très entraînés et Mawson qui était le chef de cette expédition les avait choisis lui-même parmi des milliers de candidats. C’était la fine fleur de la profession.
Les chiens de traîneaux étaient de race groenlandaise, race réputée, bêtes endurantes et parfaitement adaptées aux pôles.
Tout est réuni pour la réussite du projet, mais le temps est compté, il faut être de retour à la base à une date bien précise car le bateau n’attendra pas.
Alors commence une odyssée pleine de chausse-trappes, de mésaventures, dans cette nature où l’homme ne semble pas du tout le bienvenu.
Et pourtant la mission scientifique, une cartographie de l’endroit doit s’accomplir coûte que coûte.
Il faut marcher, encore et toujours marcher, essayer de canaliser l’ardeur des chiens, veiller sur le matériel indispensable pour la survie et la réussite de l’expédition, avancer encore et toujours.
Mais ce continent glacé est cruel, inhumain, et la mort rôde.
Ce combat entre l’homme et la nature est-il perdu d’avance ?
Très peu de personnages, les trois explorateurs, et quelques silhouettes fantomatiques aperçues en fin de voyage.
Une très belle écriture pour une histoire très angoissante, des hommes et des animaux allant au bout d’eux-mêmes, pour des aventures qui vous glacent le sang.
Il est à noter que la plupart des chapitres porte non pas un nom, mais des numéros, numéros qui vont pratiquement tout le temps en décroissant.
Une découverte et un dépaysement total.
Mais âmes sensibles passez votre chemin…
Extraits :
- Ici, c’était autre chose. Ici, le vent dansait à sa façon et rien, absolument rien, ne savait danser avec lui.
- Ces dix-sept là étaient des Groenlandais. La sauvagerie de cette race ne savait mentir et ces chiens avaient été utilisés depuis la nuit des temps pour la chasse à l’ours polaire.
- Peut-être était-ce cela qu’il était venu chercher ici. L’immensité. Une immensité inhumaine.
- Le corps s’éteignait comme une bougie consumée, et l’esprit n’était déjà plus là pour le voir.
- Les deux Groenlandais de tête, la Chienne et Basilisk, vinrent sentir le cadavre pour s’assurer qu’il était bel et bien mort. Leurs adieux furent aussi froids que ceux du monstre de glace.
- Les trois hommes savaient que sans heures précises pour noter les relevés, toutes leurs données ne seraient qu’approximatives.
- Nos corps nous croient déjà morts, constata simplement Mawson. Mertz… Donnons-leur tort, voulez-vous ?
- Pour la première fois, Mawson comprit le véritable silence du continent.
Éditions : Au Diable Vauvert. (2023).

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