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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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24 février 2021

SAN-ANTONIO/ La nurse anglaise.

 

La-nurse-anglaise
La nurse anglaise.
SAN-ANTONIO.

Note : 4,5 / 5.
La nurse rit !

Titre que je suis certain de découvrir, ou alors ma mémoire commence à me poser des problèmes !
Ce roman commence par un inventaire à la San-Antonio concernant les tueurs en série britanniques les plus connus plus un, Sir David Betham, personnage principal de cette histoire.
Sir David Betham est un être verticalement différent, il mesure un mètre et quatre centimètres. Sa méchanceté est inversement proportionnelle à sa taille. Son passe temps favori, tuer des gens et faire des blagues de très mauvais goût. Il embauche Victoria Hunt, une superbe femme fraîchement sortie de l’école des nurses. Ils vont s’entendre comme larrons en foire, à tous points de vue.
Pour passer inaperçu et comme l’argent achète tout, il se fait faire un landau très personnel avec pas mal d’options qui ne sont pas ordinaires pour un enfant, comme un allume-cigare avec cendrier! Une de ses armes favorites, une sarbacane avec fléchettes empoisonnées !
Il faut qu’un tueur ait un but, ici c’est de tuer les anciens amants ou amantes de Victoria Hunt. Mais pour que la police ne trouve pas le lien entre les victimes, il est nécessaire de semer plusieurs cadavres qui n’ont rien à voir avec le but recherché. Par exemple, un kiné désigné par tirage au sort. L’idée c’est de l’électrocuter pendant ses exercices d’assouplissement. L’idée est bonne mais elle se solde par six morts, sauf la bonne cible. La presse s’empresse d’accuser l’I.R.A.
Sir David cherche aussi un moyen de se venger de sa trop belle et prétentieuse belle-sœur. Un jeune Norvégien sera l’instrument de ce projet qui réussit trop bien, mais pas comme Sir David le souhaitait. Il est toujours obnubilé par cette femme !

La revue des cadavres continue à Londres...
Sir David Betham, petit, méchant, mais bien membré, personnage style fin de race, résultat de trop nombreux mariages consanguins ? Bref, un assassin par ennui et frustration ?
Victoria Hunt, la nurse et complice de Sir David, à qui elle passe tous ses caprices d’enfant gâté, surtout sexuels. Mais petit à petit, au vu des risques pris par Sir David, c’est elle qui va prendre la tête de ce couple diabolique. Et ce n’est pas mieux, bien au contraire.
Ajouter en complément de ces deux personnages principaux, Mary, la belle sœur, haïe de Sir David, un étudiant norvégien, outil de la vengeance de David vis à vis de sa belle sœur.
Et un énorme paquet de cadavres en tout genre, chauffeur de taxi, femme dans un parc, un Horse-guard, une militante de l’Armée du Salut, un étudiant qui tentait de faire chanter le couple… etc... etc...
La quatrième de couverture nous prévient « Le livre le plus démesuré » de San-Antonio, mais le problème est que San-Antonio est absent de ce livre ! San-Antonio est-il meilleur vendeur que Frédéric Dard ? On peut le penser !
Pour être démesuré c’est démesuré ! C’est quasiment malsain, sans aucun humour.
Une lecture ardue avec un personnage qui tue par ennui et une nurse qui éprouve beaucoup de plaisir à l’aider. Un couple démoniaque.
Extraits :
- Alors, comme il détestait l'oisiveté, pour passer le temps il tuait les gens.
- Le nain considérait la malveillance comme un art noble ; il aimait nuire avec passion.
- Elle se dit qu'il n'avait tué personne depuis bientôt quinze jours et qu’il commençait à être « en manque ».
- Sa soif de nuire demeurait toujours aussi ardente.
- Il racontait que des terroristes, de l'I.R.A. probablement, avaient utilisé ce système pour mettre à mort d'innocentes personnes dont on passa les portraits au fur et à mesure de leur évocation.
- Il évoquait le sexe de sa belle-sœur, épanouie, sur l'une des photos brûlantes. Un jour il appliquerait sa bouche sur une telle splendeur et s'en régalerait.
- À compter de ce jour, ce fut Victoria Hunt qui prit la direction de leurs équipées.
- Il n'avait d'yeux que pour sa croupe et ses longues jambes. Il aimait la convoitise sexuelle, ce fabuleux prélude à l'amour.
- « On ne tue pas ses proches ! Sauf cas de force majeure, bien entendu. »
- Elle dut convenir que son beau-frère jouait du clitoris comme Yehudi Menuhin du Stradivarius.
Éditions : Fleuve noir.(1996).
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