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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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4 janvier 2018

Collectif . La Gidouille / Variations 5.

 

vous qui passez

Vous qui passez sans me voir.
Collectif.( Variations 5)

Note :
4 / 5.
Ombre diluée !

La cinquième parution du concours de nouvelles des éditions «  La Gidouille ».
Pour la seconde fois, un de mes textes a été retenu pour ce
numéro. Le titre est le même que l’intitulé de cette chronique « Ombre diluée ». Ne comptez pas sur moi pour parler de ces quelques lignes.
Les autres auteurs sont pour la plupart des connaissances croisées à une époque pas très lointaine où j
e hantais les salons littéraires bretons :
Dominique 
Amanou, William Augel, François AussanaireYvon Bouëtté, Jean-Yves Broudic, Françoise Cavelan, Périne Dourel, Christine Fontaine-Letellier, Bernard Granjean, Corentin Huon de Penanster, Éric Lainé, Corine Laubin, Sève Laurent-Fajal, Christophe Lazé, Mireille Le Liboux, Sylvaine Le Querrec, Philippe Miquel, Paul Rigolot, Marie-Françoise Roger, Jean-Pierre Simon, Gilbert Siou, Eve-Lyn Sol, Josette Trillaud-Réthoré, Sandrine Waronski.
« Enfance » est un texte terrible, oscillant entre la cruauté ou l’insouciance des enfants. Un accident… enfin si l’on veut !
« Occis mort » raconte la pathétique histoire d’un enfant puis d’un adolescent amoureux fou d’une fille qui l’ignore. Sorte de pimbêche, peut-être parisienne, plus riche que lui, fils de marin pêcheur. Les années passent, l’amour grandit, jusqu’au dénouement tragique.

« Le pêcheur » ou une histoire de vacances qui se termine mal. Un peu de courtoisie, Monsieur ! Mais vous êtes un rustre et rien n’y changera.
« Une journée ordinaire ».
Que se passe-t-il durant une journée dans un cimetière ? Nous n’y restons jamais assez pour le raconter !
« Chère Odette » est je l’avoue ma nouvelle préférée ! Désolé, il en fallait une !
La raison : elle se passe dans les environs de Paimpol. Et
également, parce que depuis plus d’un an, je fais du bénévolat dans une maison de retraite. Heures de lectures et ateliers écriture !
« 
Au pays des ombres ». Pour une femme quasi invisible, quitter cette ombre pour la lumière donnée par le sourire d’un enfant dans un caddie. C’est à la fois peu et beaucoup. Petit bonheur du jour !
Personnages ou objets que nous foulons aux pieds, un paillasson par exemple, mais celui-ci prend sa revanche.
Une jeune fille cherche du travail et c’est
à noter, elle en trouve ! Dans un musée,et quel musée ! Le Louvre, mais naïvement vous acceptez, quasiment au pied levé, un remplacement. Souriez, vous êtes filmé et photographié. Même si le temps vous paraît un peu long.
C’est dur pour un comédien d’être invisible aux yeux de tout le monde.
Un pigeon qui voulait voir la mer ! Quelle idée saugrenue !
Monsieur Legrand ne sait plus à quel sein se vouer. Bon c’est vrai que Tototte était plutôt limande que poitrine opulente !
Une sorte de reconnaissance des gens invisibles pour de nombreuses raisons. Notre indifférence, notre refus de les voir ou de les entendre, des bonnes ou des mauvaises intentions pour tenter de justifier nos actes quotidiens.
Désolé pour les auteurs
dont je ne parle pas des textes dans cette chronique, je ne vous oublierai pas la prochaine fois.
Extraits :
- Une fois pourtant - une seule fois - mémorable celle-là, j’ai été sans le vouloir le héros d’un faits divers qui a bel et bien fait de moi la une de la Plume berrichonne en me rendant pratiquement immortel. J’en ai encore le poil tout hérissé !
- J’entends votre rire qui trouble l’air rendu opaque par un excès de soleil. Un trou se perfore en moi.
- Je salue
La victoire de Samothrace d’un petit signe de la main. Elle ne me répond pas.
-
Il est comédien. Des petits rôles, des seconds rôles, enfin il s’en tire. Il fait partie de ces acteurs qui adorent se voir sur l’écran.
- J’avoue, ce n’est pas sérieux pour un fantôme, mais je m’amuse beaucoup avec ces pédants de passage.
- Sculpturale comme une sirène en figure de proue, elle incarnait une allégorie sérieuse, occulte, indéchiffrable.
- Nous parlions beaucoup des femmes écrivains, Yvonne et moi. De Colette à Simone de Beauvoir, de Virginia Wolf à Doris Lessing, Duras, Yourcenar. Yvonne avait comme moi du goût pour la littérature anglaise.
- Je m’en fiche, ce journal me parle du pays, le mien, des évènements petits ou grands du pays paimpolais.
Éditions : La Gidouille (2017)

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