LECOIN Benoît Marie / Ikiro

Ikiro.
Benoît Marie LECOIN.
Note : 4 /5.
Conquérir son grand amour !
Je découvre cet auteur français qui nous narre les aventures d’un jeune japonais à la conquête de Midori dont il est passionnément amoureux.
Ikiro quitte la campagne japonaise pour suivre ses études en architecture à la capitale, Tokyo.
Il vivra chez sa tante Yumi et son oncle Masaki qui ont une petite fille, sa petite nièce de huit ans, Fumilko. Dans cette demeure, il y a également un chat Pumpkin, qui s’avérera au fil de l’histoire un félin vraiment exceptionnel !
Il fera la connaissance de Midori, belle jeune femme dont il tombera follement épris. Pour la voir plus souvent, il s’inscrira à des cours de journalisme.
Mais hélas pour lui, quand ils font connaissance, lui est amoureux, mais elle non.
Ikiro, dans sa quête de l’amour, vivra des aventures exceptionnelles, dans le temps, un Paris inondé en 1910, où l’on croise Méliès, Aristide Briand et Toulouse-Lautrec. Dans différents pays, le Turkménistan où il traversera un désert et New-York .
Il sera aidé par Pumpkin qui désire d’ailleurs qu’on l’appelle Soke, chat qui parle, lit des recueils de nouvelles et est très ami avec Blossom, qui est la chatte de Midori.
Il a aussi un objet mystérieux, un « tamago » qui lui permet de voyager dans le temps et l’espace et donc de voir sa bien-aimée incognito.
Ils vivront un moment, en 1960, tous les deux, sur une île, Hashima, pas très agréable, mais quand on est amoureux !
Mais toutes ces aventures sont-elles réelles ou alors ne font-elles partie que de l’imaginaire ?
Beaucoup de personnages dans ce court roman, qui, je dois bien le reconnaître, est loin de mes lectures habituelles.
Ikiro, le héros de ce livre, est un garçon tout ce qu’il y a d’ordinaire, qui tente de conquérir le cœur de sa belle. Pour cela, il lui arrivera des aventures fantastiques.
Le chat Soke est lui-même un animal fantastique, doté de pouvoirs surnaturels.
Une lecture très agréable, dans le genre fantastique, que j’ai bien aimé.
Il est bien entendu beaucoup question du Japon, avec des coutumes et des mots que je ne connaissais pas du tout.
Au fil des pages en italique, nous trouvons de courts dialogues entre Ikiro et Midori. 
Pendant un moment je me suis demandé si l’auteur connaissait mes goûts musicaux :
- les Beatles, Neil Young… un album d’Henry Purcell qui dénote avec le reste.
Ces CD sont ceux que j’écoute le plus ! 
Extraits :
- Son esprit sait déjà tout. Son corps, lui, devra apprendre.
- Ikiro quitte le campus, il a le nom de Midori en bouche comme s’il s’agissait d’une eau de prune qui le désaltérerait.
- Que fait Midori à cette heure ? Dort-t-elle ? Ses rêves sont-ils environnés de douceur ? Sait-elle quels transports traversent le cœur d’Ikiro.
- « Bon, un peu de courage mon petit, les choses ne viennent pas comme ça. Si tu es amoureux de Midori, tu t’y prends comme un idiot. »
- Dans cette quête d’espace, Tokyo contrôle et standardise le vide, orchestrant savamment les volumes, redimensionnant tout.
- Comment pourrait-il la revoir, l’attend-elle toujours devant le brasier de la porte des enfers ?
- Nous nous aimions, et à mesure où les mois passaient, notre amour se développait et se raffermissait.
- Je ne suis en rien effrayée, j’ai trop vécu pour cela.
Éditions : Aux Forges de Vulcain (2023).