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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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8 février 2024

OFFUTT Chris / Les fils de Shifty.

Les fils de
Les fils de Shifty.
Chris OFFUTT.

Note : 5 / 5.
La loi des collines.
Dans ce roman, sorte de prolongement de « Les gens des collines », nous retrouvons Mick Harding et sa sœur Linda dans une petite ville du Kentucky.
Suite à une blessure de guerre, Mick est en convalescence chez Linda, et en plus il doit combattre une addiction aux antidouleurs et un divorce difficile. L’ambiance dans la maison est au beau fixe mais sans plus. Linda est shérif et elle travaille à sa réélection.
Un cadavre est découvert, c’est celui de Fuckin’ Barney, un des fils de Shifty Kissick. Un règlement de comptes entre dealers de drogue ? Celle-ci demande à Mick de lui rendre visite par l’intermédiaire d’un de ses autres fils, Mason. Elle voudrait que Mike l’aide à retrouver les assassins de Barney.
La boue trouvée sous les chaussures du cadavre intrigue Mick, autre détail qui ne colle pas, et les sachets de drogue trouvés près du corps ne portent pas la marque distinctive de Barney. En effet, les dealers ont chacun un signe distinctif sur les doses qu’ils vendent. Mason apprend à Mick que Barney avait signé une sorte de pacte de non agression avec un autre clan des collines, les Lange, qui comme toutes les familles des collines n’ont pas la réputation d’être des gens faciles !
Mais Mick doit leur rendre visite, il apprend ainsi un possible lieu de planque de la drogue, une ancienne mine qui fut un temps un endroit pour la culture de champignons, mais qui a depuis changé plusieurs fois de propriétaire !
La boue sous les chaussures s’avère être toxique et Mason est tué à son tour. Et lui n’était pas du tout mêlé au trafic de stupéfiants.
Mick, avec l’aide de Raymond, un autre fils de Shifty, va tenter de comprendre la raison de ces décès !
Dans les collines, les habitants règlent leurs comptes à leur façon, mais s’allient bien volontiers en cas d’intrusion d’étrangers.
Beaucoup de personnages, dans ces endroits qui semblent être un monde réellement à part, loin de toute civilisation, où l’esprit de famille est encore une notion sacrée.
Un excellent roman plein de violence et de fureur, bien dans la tradition des écrits de cet auteur.

Extraits :
- Tout le monde connaissait son historique familial-père ivrogne, mère recluse, frère à problèmes et asocial. Dans le comté d’Eldridge, ces informations publiques la rendaient digne de confiance.
- Dans les collines, la mort était une force de nivellement social, porteuse de formes complexes de respect.
- La culture des collines ne prévoyait pas de bavardages cordiaux.
- Je ne bois pas. Mais quand je le fais, je me rattrape.
- La culture des collines imposait une stricte loyauté familiale et une suspicion généralisée à l’égard des études.
- Tous les cueilleurs sont simples d’esprit. Pas un seul n’a fini l’école primaire.
- Les mauvaises pensées conduisaient toujours à une autre. Mick préférait la fureur au deuil.
- Quelqu’un devait gagner un paquet d’argent s’il était prêt à tuer pour ça.
Éditions : Gallmeister (2024).
Titre original : Shifty’s Boys (2022).
Traduit de l’américain par Anatole Pons-Remaux.
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
Nuits Appalaches.

Les gens des collines.
Sortis des bois.
Kentucky Straight.



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