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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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10 novembre 2023

CÉLINE Louis Ferdinand / Guerre.

 

Guerre
Guerre *.
Louis-Ferdinand CÉLINE.
Note : 4,5 / 5.
Á la guerre…comme à la guerre ?
L’histoire de ce texte, qui semble n’être qu’un brouillon, est à lui seul un roman, perdu puis retrouvé, écrit deux ans après « Voyage au bout de la nuit », mais édité soixante ans après le décès de l’auteur.
Cet ouvrage comprend :
Note sur l’édition. Guerre. Le manuscrit. Feuillets choisis. Appendice :Guerre dans la vie et l’œuvre de Louis Ferdinand Céline. Répertoire des personnages récurrents. Lexique de la langue populaire, argotique, médicale et militaire.
Dans ce roman dont la première partie semble fortement autobiographique, Louis Ferdinand Céline nous raconte sa blessure au front durant « La grande guerre » et des séquelles qui en ont résulté.
Céline, blessé, est aidé par un militaire anglais. Il est maintenant dans un hôpital dont il dit ceci :
(Ces choses se passaient à l’hôpital de la Parfaite-Miséricorde le 22 janvier 1915 à Noirceur-sur-la-Lys vers quatre heures de l’après-midi.)
Puis il est dirigé vers le Virginal Secours rue des trois Capucines, établissement dirigé par Adam de la haute société, en plus des bonnes sœurs.
Le narrateur Ferdinand nous narre donc sa vie dans cet établissement et les personnages qu’il va y côtoyer. Médaillé, il jouit d’un certain prestige.
Les femmes, l’infirmière Mlle L’Espinasse avec qui il aura des relations plus qu’ambiguës ! Angèle, prostituée parisienne, épouse de Bébert, dont l’arrivée sur le front va bouleverser pas mal de choses. Une servante du café Destinée,
Les amis et autres malades, Bébert de son vrai nom Gontran Cascade, souteneur parisien, qui aura un destin tragique, Purcell, un colonel anglais, client d’Angèle avec qui ils partiront à Londres.
Sa famille vient le voir ce qui donne lieu à un des moments les plus désopilants du livre. Un repas chez les Harnache, un collègue de son père. Les connaissances de Ferdinand sont également invitées, Angèle, Bébert, et aussi Mlle L’Espinasse ! Les restrictions ne sont pas pour tout le monde !
Une lecture agréable pour ceux qui, comme moi, aiment le style et les exagérations, une certaine vulgarité sexuelle de l’écriture de Céline.
Au départ, quand j’envisageais de redécouvrir l’œuvre de Louis Ferdinand Céline, je pensais lire ses romans dans l’ordre chronologique, force m’est de constater que c’est complètement raté.
Extraits :
- J’ai attrapé la guerre dans ma tête. Elle est enfermée dans ma tête.
- J’avais appris en deux mois à peu près tous les bruits de la terre et des hommes.
- « Fais un effort Ferdinand, t’es dans la circonstance exceptionnelle. T’es un trompeur. Trompe. »
- Mais le commandant Récumel ça dépassait mon expérience en répulsions.
- Il n’avait pas menti, elle était bandatoire de naissance.
- Il avait l’air cochon quand même Harnache avec ses petites moustaches de chat. Il devait branler les bonnes.
- C’est pas croyable comme torture l’univers du sommeil.
- Quand même je bandais, c’était le principal.
- Tant qu’il y a du vice il y a du plaisir.
- Le jour sur la peau des rousses c’est terrible pour le bitard. Ça ressemble à rien comme mirage, rien d’autre.
- C’est énorme la vie quand même. On se perd partout.
Éditions : Gallimard (2022) Folio pour la version de poche.
* Edition établie par Pascal Fouché. Avant-propos de François Gibault.
Autre titre de cet auteur sur ce blog :
Casse-pipe.

 

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Commentaires
E
Coucou Niki.<br /> <br /> Il me semble avoir lu Céline il y a très, très longtemps. Pourquoi ne pas le lire ou le relire ?<br /> <br /> Je tente.<br /> <br /> Yvon
Répondre
N
Je n’ai jamais rien lu de Celine
Répondre
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