15 mai 2023
SYNGE John Millington / Les îles (d')Aran.
Voyage en îles gaéliques.
La quatrième de couverture nous explique le but de ce voyage de John Millington Synge aux îles d’Aran. William Butler Yeats lui a conseillé de faire ce voyage destiné à perfectionner ses connaissances de la langue gaélique.
La quatrième de couverture nous explique le but de ce voyage de John Millington Synge aux îles d’Aran. William Butler Yeats lui a conseillé de faire ce voyage destiné à perfectionner ses connaissances de la langue gaélique.
Cet ouvrage commence par un avant-propos très bien venu du traducteur, qui débute lui-même par quelques lignes de W.B. Yeats. Puis vient une introduction suivie de quatre parties, qui sont autant de visites prolongées de l’auteur aux îles d’Aran.
John Synge, s’il visitera les trois îles, résidera principalement sur Inis Meáin (Inishmaan en anglais).
Il écoutera des contes distillés par des anciens, il entendra les chansons en gaélique interprétées par de merveilleuses voix en général féminines (Je vous invite, à titre personnel, à écouter certaines de ces chanteuses, telles que AOIFE ou LASAIRFHIONA qui est native de l’une des îles d’Aran ou encore Maighread NI DHOMHNAILL).
La vie et la mort, la mer et la vie des habitants de ces lieux au début des années 1920, lieux où la langue gaélique était la plus parlée et de nombreux linguistes venaient étudier cette langue.
Les personnages de ce livre sont, bien entendu, les habitants des îles de l’Archipel d’Aran. Par exemple, Michael, jeune homme de Synge, rencontré à plusieurs reprises aussi bien sur l’île que sur le continent.
Également le vieux Pat Dirane avec qui il aura de nombreuses conversations en gaélique.
Il aura aussi de bons rapports avec beaucoup d’habitants des trois îles qui forment l’archipel des îles d’Aran.
J’aime bien l’écriture dans un style très documentaire de cet ouvrage de Synge qui décrit avec une certaine sécheresse sa vie sur ces îles, loin de son existence d’homme de lettres dublinois et protestant.
Dans quelques temps, je pense lire une autre traduction plus récente de ce livre.
John Synge, s’il visitera les trois îles, résidera principalement sur Inis Meáin (Inishmaan en anglais).
Il écoutera des contes distillés par des anciens, il entendra les chansons en gaélique interprétées par de merveilleuses voix en général féminines (Je vous invite, à titre personnel, à écouter certaines de ces chanteuses, telles que AOIFE ou LASAIRFHIONA qui est native de l’une des îles d’Aran ou encore Maighread NI DHOMHNAILL).
La vie et la mort, la mer et la vie des habitants de ces lieux au début des années 1920, lieux où la langue gaélique était la plus parlée et de nombreux linguistes venaient étudier cette langue.
Les personnages de ce livre sont, bien entendu, les habitants des îles de l’Archipel d’Aran. Par exemple, Michael, jeune homme de Synge, rencontré à plusieurs reprises aussi bien sur l’île que sur le continent.
Également le vieux Pat Dirane avec qui il aura de nombreuses conversations en gaélique.
Il aura aussi de bons rapports avec beaucoup d’habitants des trois îles qui forment l’archipel des îles d’Aran.
J’aime bien l’écriture dans un style très documentaire de cet ouvrage de Synge qui décrit avec une certaine sécheresse sa vie sur ces îles, loin de son existence d’homme de lettres dublinois et protestant.
Dans quelques temps, je pense lire une autre traduction plus récente de ce livre.
Extraits :
- Je suis à Aranmor, assis devant un feu de tourbe en train d’écouter un murmure de gaélique qui monte d’un petit cabaret situé sous ma chambre.
- La cuisine elle-même, où je me propose de passer la plupart de mon temps, est pleine de beauté et de distinction.
- Nous passâmes la plus grande partie de l’après-midi assis sur des barils vides au cabaret à parler de la destinée du gaélique.
- En règle générale, il y a peu de malades et les femmes en couches s’arrangent souvent entre elles sans aucune aide professionnelle.
- Ensuite, après une longue pause, elle me dit avec gravité, comme si elle me parlait d’une chose qui la surprenait elle-même et qui devait me surprendre, qu’elle aimait beaucoup les garçons.
- Dans notre maison, je ne les ai jamais entendus prononcer un mot d’anglais, si ce n’est pour parler aux cochons ou aux chiens, ou encore quand la fille lisait une lettre en anglais.
- Tout l’esprit de l’Irlande de l’Ouest, avec sa sauvagerie étrange et sa réserve, semblait être en route dans ce seul train pour rendre hommage au défunt homme d’État de l’est.
- Elle joue continuellement avec son gaélique comme les filles aiment à le faire, accumulant les diminutifs et répétant les adjectifs avec un plaisant mépris de la syntaxe.
- L’Irlandais ne pourra jamais s’éteindre, et quand les gens commenceront à la voir tomber très bas, il ressuscitera de ses cendres comme le phénix.
- Je suis à Aranmor, assis devant un feu de tourbe en train d’écouter un murmure de gaélique qui monte d’un petit cabaret situé sous ma chambre.
- La cuisine elle-même, où je me propose de passer la plupart de mon temps, est pleine de beauté et de distinction.
- Nous passâmes la plus grande partie de l’après-midi assis sur des barils vides au cabaret à parler de la destinée du gaélique.
- En règle générale, il y a peu de malades et les femmes en couches s’arrangent souvent entre elles sans aucune aide professionnelle.
- Ensuite, après une longue pause, elle me dit avec gravité, comme si elle me parlait d’une chose qui la surprenait elle-même et qui devait me surprendre, qu’elle aimait beaucoup les garçons.
- Dans notre maison, je ne les ai jamais entendus prononcer un mot d’anglais, si ce n’est pour parler aux cochons ou aux chiens, ou encore quand la fille lisait une lettre en anglais.
- Tout l’esprit de l’Irlande de l’Ouest, avec sa sauvagerie étrange et sa réserve, semblait être en route dans ce seul train pour rendre hommage au défunt homme d’État de l’est.
- Elle joue continuellement avec son gaélique comme les filles aiment à le faire, accumulant les diminutifs et répétant les adjectifs avec un plaisant mépris de la syntaxe.
- L’Irlandais ne pourra jamais s’éteindre, et quand les gens commenceront à la voir tomber très bas, il ressuscitera de ses cendres comme le phénix.
Éditions : Petite Bibliothèque Payot / Voyageurs (1996).
Titre original : The Aran Islands (1921).
Titre original : The Aran Islands (1921).
Traduction et avant-propos par Pierre Leyris.
* Les illustrations sont des dessins de Jack Butler Yeats, frère de William Butler Yeats, prix Nobel de littérature.
* Les illustrations sont des dessins de Jack Butler Yeats, frère de William Butler Yeats, prix Nobel de littérature.
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