16 février 2023
FERSEN Thomas/ Dieu sur terre.
Souvenirs d’enfance du Paris de jadis.
Je connais très peu cet artiste, auteur, compositeur et chanteur.
Nous sommes dans certains quartiers de Paris dans les années 1970/1980. Un Paris vivant, plein d’une jeunesse joyeuse.
Parmi eux l’auteur et aussi et surtout son frère, le Dieu en question.
Parmi eux l’auteur et aussi et surtout son frère, le Dieu en question.
Ce livre est composé de nombreux petits chapitres d’une ou de plusieurs pages.
Dans cette sorte de monologue ou de journal intime, Thomas Fersen y raconte sa vie parisienne, sa famille, son père, sa mère et ses sœurs, l’école, ses copains et copines, le tout donne un livre vivant, qui me rappelle à moi aussi mes souvenirs parisiens datant à peu près de cette époque.
Je me souviens d’un Paris et d’une banlieue, des usines en lisant cet extrait :
- Quand on regarde sur le côté, une manufacture de chaussures domine à gauche ce champ de ruines.
Un Paris et sa banlieue encore industrielle, pleine de petites usines.
La jeunesse et l’adolescence à Paris d’un garçon ordinaire.
Parfois le père avait la main un peu leste… mais personne n’en est mort.
Plus tard les bistrots, enfin pas trop, les voyages à la campagne ou au bord de mer, Oléron par exemple.
Le football et les copains, un terrain désert, un gazon de misère plein de taupinières. Les flaques d’eau devant les cages, c’est ça la campagne.
On est quasiment heureux de retourner à Paris.
Une virée à Londres pour retrouver des petites anglaises, c’est l’époque du film « Á nous les petites anglaises ».
Puis vient la première relation sexuelle, première pour lui pas vraiment pour elle et les quelques petits ennuis de santé qui suivent ! Titre du chapitre «Le cadeau ».
Le narrateur lui-même, sa vie et les problèmes de son époque. Ce frère qu’il vénère et idolâtre, mais qu’il trouve parfois un peu envahissant. Sa famille, famille ordinaire elle aussi s’il en est. Les copains, et plus tard les filles. Et la musique…
Dans cette sorte de monologue ou de journal intime, Thomas Fersen y raconte sa vie parisienne, sa famille, son père, sa mère et ses sœurs, l’école, ses copains et copines, le tout donne un livre vivant, qui me rappelle à moi aussi mes souvenirs parisiens datant à peu près de cette époque.
Je me souviens d’un Paris et d’une banlieue, des usines en lisant cet extrait :
- Quand on regarde sur le côté, une manufacture de chaussures domine à gauche ce champ de ruines.
Un Paris et sa banlieue encore industrielle, pleine de petites usines.
La jeunesse et l’adolescence à Paris d’un garçon ordinaire.
Parfois le père avait la main un peu leste… mais personne n’en est mort.
Plus tard les bistrots, enfin pas trop, les voyages à la campagne ou au bord de mer, Oléron par exemple.
Le football et les copains, un terrain désert, un gazon de misère plein de taupinières. Les flaques d’eau devant les cages, c’est ça la campagne.
On est quasiment heureux de retourner à Paris.
Une virée à Londres pour retrouver des petites anglaises, c’est l’époque du film « Á nous les petites anglaises ».
Puis vient la première relation sexuelle, première pour lui pas vraiment pour elle et les quelques petits ennuis de santé qui suivent ! Titre du chapitre «Le cadeau ».
Le narrateur lui-même, sa vie et les problèmes de son époque. Ce frère qu’il vénère et idolâtre, mais qu’il trouve parfois un peu envahissant. Sa famille, famille ordinaire elle aussi s’il en est. Les copains, et plus tard les filles. Et la musique…
Bref une enfance et une adolescence comme il y en a eu des millions. Et que certains d’entre nous, découvrons la chance que nous avons eue de vivre à cette époque.
Une lecture aisée, une belle écriture, des chapitres pleins de vie, de légèreté, et d’une époque heureuse pour une grande partie de la jeunesse car tout nous paraissait facile.
Extraits :
- En admiration pour ce type, même si Rahan est un dessin, je rêvais d’avoir le même slip, Maman en a fabriqué un dans une manche d’un vieux manteau en chat, dévoré par les mites.
- Je ne m’en rends pas compte en ville. Ici, c’est le crépuscule qui m’inquiète.
- C’est comme ses nichons monstrueux, faut se comporter normalement et surtout pas s’y attarder…
- Au fond, je suis resté vieille France.
- Pour ce qui est de ce journal où je confie tous mes tracas, en toute conscience, je le lègue à la Bibliothèque nationale.
- Les filles ici, ça me dérange et ce n’est qu’une première étape car il paraît que le mélange n’est plus interdit par le pape, l’année prochaine elles seront plus.
- Ça me donne un air mystérieux, genre Dracula dans son manoir.
- Insoupçonnables et magnifiques, ses seins tiennent on ne sait comment dans un maillot microscopique.
- La bête, pour l’heure, est un têtard, je n’ai pas encore bien la main, joue toujours comme ça va et j’ai la flemme de m’accorder.
- En admiration pour ce type, même si Rahan est un dessin, je rêvais d’avoir le même slip, Maman en a fabriqué un dans une manche d’un vieux manteau en chat, dévoré par les mites.
- Je ne m’en rends pas compte en ville. Ici, c’est le crépuscule qui m’inquiète.
- C’est comme ses nichons monstrueux, faut se comporter normalement et surtout pas s’y attarder…
- Au fond, je suis resté vieille France.
- Pour ce qui est de ce journal où je confie tous mes tracas, en toute conscience, je le lègue à la Bibliothèque nationale.
- Les filles ici, ça me dérange et ce n’est qu’une première étape car il paraît que le mélange n’est plus interdit par le pape, l’année prochaine elles seront plus.
- Ça me donne un air mystérieux, genre Dracula dans son manoir.
- Insoupçonnables et magnifiques, ses seins tiennent on ne sait comment dans un maillot microscopique.
- La bête, pour l’heure, est un têtard, je n’ai pas encore bien la main, joue toujours comme ça va et j’ai la flemme de m’accorder.
Éditions : L’Iconoclaste / Roman (2023).
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