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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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27 janvier 2023

THOREAU Henry David / Matin intérieur *

Matin-interieur

Matin intérieur*
Henry David THOREAU.
Note : 3,5 / 5.
Texte de jeunesse !
Œuvre de jeunesse d’Henry David Thoreau. Beaucoup de poésies et divers textes. La quatrième de couverture qui, et c’est assez rare pour le souligner, nous signale que ce court ouvrage réunit l’essentiel des textes de Henry David Thoreau paru dans la revue « The Dial » dirigée par Emerson, entre 1840 et 1844.
Ce livre commence par une très intéressante préface de Laurent Folliot, qui m’a permis d’apprendre plein de choses sur la jeunesse de H.D. Thoreau.
Il y a beaucoup plus de poèmes que de textes dans ce livre de poche.
Quelques-uns de ses poèmes traitent des relations humaines « Sympathie » ou « Amitié » et aussi d’amour « Amour libre ».
D’autres parlent du problème de l’écriture « Strophes » ou « Retards du poète ».
Les textes les plus longs sont :
« Histoire naturelle du Massachusetts », texte très important et relativement connu, et « Une promenade hivernale » que je découvre.
Puis vient la partie la plus longue de ce livre, la transcription des textes « Homère, Ossian, Chaucer » qui groupent des extraits d’une conférence donnée sur la poésie au Lyeoeum de Concord le 29 novembre 1943. Thoreau nous parle de poésie à travers les âges.
Homère, Ossian ou l’anglais Chaucer, surtout connu pour les contes de Cantorbéry.
Mythologie celtique et du livre de Patrick Macgregor, dans « Ossian » qui n’a évidemment pas le rayonnement des œuvres d’Homère.
Un excellent texte qui clôt ce livre.
Pratiquement pas de personnages dans ces hymnes à la nature, comme si une présence humaine dérangeait l’harmonie de la terre.
On retrouve la patte future de Thoreau, son amour de la simplicité et de la nature. Un court livre intéressant mais pas, du moins à mon goût, indispensable.
Extraits :
- Chaque jour la nature a son aurore,
mais les miennes sont sporadiques.
- Ce n’est point dans la société que nous trouverons la santé, mais dans la nature. Si nous n’avions du moins les pieds au milieu de la nature, nous aurions tous la face pâle et livide.
- Les rats musqués sont les castors des Etats déjà peuplés.
- L’ours, le lynx, le chat sauvage, le castor et la martre ont disparu ; la loutre à présent s’aperçoit rarement, voire jamais ; et le vison est moins commun qu’auparavant.
- Notre village est une Venise rurale,
Et sa vaste lagune est dans ce marécage…
- Quel contraste entre la poésie sévère et désolée d’Ossian et celle de Chaucer, voire de Shakespeare, de Milton, et à plus forte raison de Dryden et Gray.
- Il y a deux classes d’hommes qu’on appelle des poètes. L’une cultive la vie, l’autre l’art : l’une cherche la nourriture pour son aliment, l’autre pour sa saveur ; l’une assouvit la faim, l’autre flatte le palais.
Éditions : Pajot-Rivage (2021).
Traduit de l’anglais par Laurent Folliot, auteur également des notes et de la préface.
*Et autres textes de jeunesse.
 
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