Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Derniers commentaires
Archives
2 août 2021

COOK Kenneth / La bête.

 

La-Bete
La bête.
Kenneth COOK.

Note : 4 / 5.
Ben mon cochon !
Durant une certaine période, j'ai régulièrement lu Kenneth Cook, et j'ai beaucoup aimé ses recueils de nouvelles ainsi que certains de ses romans. Je m'y remets aujourd’hui avec ce livre qui est un des plus étranges qu'il ait écrit.

Des chasseurs sont à la poursuite d’un cochon… non, mais d’un monstre (!) qui est capturé et enfermé dans un enclos. Un homme se vante de pouvoir le capturer à mains nues, avec juste un sac et une corde ! Échec cuisant et la bête se sauve.
Commence alors une chasse, non pas à l’homme, mais à cet animal monstrueux.
Alan Treval, un écologiste, homme de terrain, et son fils Michael mènent l’enquête. Ils s’installent chez Tom Robbins, vieil homme, grand amateur de whisky. Ils font également la connaissance de sa fille Anne, qui pilote son propre avion. Elle est mère d’un petit garçon Billy. Mais il n’est jamais question d’un mari ou d’un père.
La lutte entre Alan Treval, son fils et Anne va être féroce, car le cochon est, semble-t-il, intelligent et avec plein de haine dans le regard !

Des troupeaux sont décimés, et servent de garde manger pour les cochons sauvages qui sont nombreux dans les marais de cette région d’Australie.
Treval tend un piège, il fait fabriquer un tunnel et un enclos où il semble impossible de s’évader. Le résultat est décevant. En effet le grillage a été soulevé permettant à une grande partie des bêtes enfermées de s’enfuir.
Ce cochon aurait-il la force et l’intelligence pour accomplir ces deux actions ?
Treval en est persuadé… la traque commence.
Peu de personnages principaux, Alan Treval qui constate les dégâts faits
 par ces animaux redevenus sauvages, son fils apprend en sa compagnie certains aspects de la dure vie hors des villes. Anne grâce à son avion sera une alliée ailée très utile.
Dans ce livre et en quelques pages,
 Kenneth Cook pousse un cri d’alarme sur le monde animal australien ! Monde animal qui est menacé par ce que l’on nomme les animaux « féraux », domestiqués et redevenus à l’état sauvage ou espèces importées qui pullulent en Australie au détriment de la faune locale.
Un bon Kenneth Cook mais pas un grand Kenneth Cook.
Extraits :
- Bizarre, foutrement bizarre, le bestiau dit le conducteur.
- Le garçon sortit un livre de la boîte à gants, signe infaillible qu'il ne venait pas de la campagne.
- Treval se demanda si elle était divorcée. Puis pourquoi il se posait la question.
- C'était, à sa façon inhabituelle, une femme vraiment séduisante - et même belle, au gré des expressions de son visage.
- Tu imagines l'horreur si le papa était notre gros lard ? Les marais grouilleraient de cochons géants doués d'une intelligence supérieure…
- Quoi qu'il en soit, Treval devait bien admettre que Tim Robbins n'était certainement pas la meilleure publicité ambulante contre les méfaits de l'alcool.
- Ces saloperies ne sont pas des animaux : ce sont des maladies.
- La chèvre est si résistante qu'elle sera l'ultime survivante et qu'elle consommera toute la végétation.
- Même s'il savait que la population porcine avait presque colonisé les marais, il était stupéfait de voir à quel point certaines îles étaient infestées de cochons. Pire que des puces.
Éditions : Autrement (2014). J’ai Lu pour l’édition de poche.
Titre original : Pig (1980).
Traduit de l’anglais par Pierre Brévignon.

Publicité
Commentaires
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Newsletter
Publicité
Publicité