Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Derniers commentaires
Archives
26 février 2018

Brèves (Anthologie permanente de la nouvelle) N°111.

BR 111

Brèves (Anthologie permanente de la nouvelle).
N°111.

Collectif.
Note : 4 / 5.
Les meilleures histoires sont-elles les plus brèves ?
Est-ce un livre… ou bien une revue d’un  format inhabituel ?
Revue semestrielle comme indiquée sur la quatrième de couverture.
Plusieurs rubriques :
Nouvelles inédites. Les auteurs du numéro. Invité. Relire. Rencontres. Pas de roman, bonne nouvelle !
Dans les nouvelles inédites qui sont au nombre de treize, les auteurs sont :
Sylvie Beauget, Patrick Bodeele, Louis Daniel-Etxeto, Joël Dessaint, Alain Faure, Marie Frering, Frédérique Germanaud, Liliane Gourgeon, Livia Leri, Fabien Maréchal, Sylvaine Moraisin-Hysik, Fabrice Schurmans et  Hugues Vial.
Fabien Maréchal, que je remercie ici, est le seul figurant dans ce blog pour deux chroniques de recueils de nouvelles.
Dans « Nocturne anversoise », nous changeons de pays et d’époque, celle de la marine au long-cours et des voyages interminables et très souvent mortels.
« Du chocolat, mais pas que… ». Texte qui met en scène un garçon complexé et bien sûr timide. Une grand-mère qui cache des activités secrètes dévoilées à sa mort et une jeune fille rousse et belle. Le garçon reste malgré tout avec ses propres problèmes.
« Gigi ». Il faut se méfier des gens que l’on connait peu, pour ne pas dire pas du tout, qui vous proposent de vous laisser leurs appartements car ils partent à l’étranger ! Beaucoup d’humour et d’amour !
« Sauvetage ». La chanson dit que « Les histoires d’amour finissent mal en général ». Et pourtant les amants ont eu le temps de réfléchir. Trop peut-être.
« Le suiveur ». Tel suiveur est en réalité le suivi ! Histoire de l’arroseur arrosé.
« Coquille ». Un lecteur et son livre préféré. Il l’a lu combien de fois, il ne sait plus.
Mais un jour un évènement inattendu va bouleverser la vision qu’il avait de l’ouvrage.
« Des étoiles à la poussière » nous transporte au Chili, pays martyr de l’élu Allende au putschiste Pinochet.
Une femme qui quitte en catastrophe son travail ! Prémonition ?
Un garçon et une fille dans un port. Ils voient au loin un couple tendrement enlacé, qui sont-ils ? Que se disent-ils ? Un homme seul dans une gare, il pleut, il ouvre sa valise et distribue des cadeaux. Oh, vieillesse ennemie ! Une femme nommée Solène attend et fume, un homme, sa mère et sa « Bonne-maman » avec le fidèle serviteur en plus, histoire étrange. Une autre femme prend le train tous les matins, mais un jour elle rencontre un jeune homme au regard étrange.
Cette revue se termine par « Actualité de la nouvelle ».
« Après »… il faut toujours lire Annie Saumont, hélas récemment disparue.
Dans la rubrique « Relire », j’ai découvert Jean-François Louis Merlet dans une présentation d’Éric Dussert et un texte « Le trésor inutile ».
À noter un entretien très intéressant de Valérie Schlée sur la lecture à haute voix. J’ai lu ce texte avec beaucoup d’intérêt et où j’ai trouvé de précieux conseils !
Une belle présentation colorée.
Une très bonne revue sur un genre littéraire que j’adore.
Extraits :
- Il sortait d'un cauchemar, mais rien, jamais, n'avait été plus vrai. Il savait que Frans était mort cette nuit à Santos. Sur la terrasse des Palmiers, les tables sont toutes prêtes ; le garçon se demande pourquoi sa mère veut savoir s'ils sont vraiment frères et sœurs ?
- Elle était vraiment bien roulée pour son âge. Les nichons et tout le reste : en avance, on va dire.
- Se peut-il que ça ne sente pas ? Que ça ne sente plus ? Dit-il à mi-voix. Un lieu sans odeur cela n'existe pas.
- Quand il ouvrirait cette porte, il franchirait le seuil de deux heures lisses, douces, sexistes et joyeuses.
- Une astuce de ces femmes qui noient leur désespérance dans le whisky.
- La robe de chambre en satin noir de Lydia pendouillait encore à son crochet, molle comme des chairs effondrées par l'âge.
- C'est très pénible de rester debout et d'être tellement serrés, mais très pénible aussi de devoir prendre un train qu’on ne connaît pas, un train qui n'est pas le sien.
- Le métal était resté le maître. La forêt avait vaincu l'aventurier. Voyez-vous, mon camarade, l'or est l'ennemi. Il faut le traiter comme tel...
Éditions : Atelier du Gué (2017).
• http://www.atelierdugue.com
• Version numérique :  http://www.scopalto.com/revue/breves
• Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=100010406174214
• Twitter : https://twitter.com/editions11
• Brèves chez Difpop : http://www.pollen-difpop.com/search.aspx?q=BREVES
Chroniques de Fabien Maréchal sur ce blog :
Nouvelles à ne pas y croire.
Dernier avis avant destruction.

Publicité
Commentaires
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Newsletter
Publicité