C'est dur.....la culture!
Lecture de John HASKELL.
C'est dur ….......la culture!
Résumé de quelques jours intenses et variés commencés en fin de semaine dernière pour se terminer mercredi soir.
Samedi.
Direction Quimperlé pour une conférence de Claude Hermann, spécialiste de la musique baroque anglaise, qui a attiré plus de monde que je n'aurai imaginé. Comme beaucoup de non mélomanes, j'ai découvert Henry Purcell grâce à Stanley Kubrick et la bande son du film « Orange Mécanique » et il est devenu un des musiciens les plus écoutés dans la famille. Son intervention était très instructive, entrecoupée d'extraits musicaux.J'ai ensuite été voir Trinka*, dessinateur et éditeur, dont les bureaux sont près de la médiathèque. Puis une dernière visite dans le bas Quimperlé pour aller chercher quelques « Kouign Aman » commandés la veille. Les nourritures spirituelles et les chants sacrés de Purcell ne se mettent pas dans une assiette.
Dimanche
Direction Riantec pour le festival du livre qui, souvent pour nous, termine la saison des salons. Comme d'habitude beaucoup de rencontres, honneur aux dames : Guénane*, toujours souriante, Josiane Fouchard dont je n'ai pas encore parlé sur ce blog , Michelle Brieuc* avec qui en plus de livres, nous avons parlé de …..ma cousine, eh oui! Fabienne Juhel *très sympathique, souriante et pleine d'humour, tout à l'opposé de son livre « L'angle du Renard » qui est plutôt sombre. Nous avons (comme à chaque fois) fait une halte assez prolongée chez Liza Lo Bartolo Bardin*, où j'ai lâchement abandonné mon épouse qui l'apprécie beaucoup! J'ai rencontré pour la première fois Mona Ozouf* dont le livre « Composition française » m'a beaucoup intéressé.
Côté masculin, les habitués, Patrick Argenté*, Michel Dréan*, Jacques Thomassin* que j'ai revu avec beaucoup de plaisir, Jean-Pierre Boulic qui m'a parlé de son voyage à Prague, un chœur ayant interprété certaines de ses chansons dans une église de cette ville magnifique. Christian Blanchard* qui m'a parlé d'un salon dans le nord de la France dont il était très content, Daniel Cario, Hervé Bellec*, avec qui nous avons parlé du festival du livre de Carhaix, dont il était le président, et qui semble regretter de ne plus être « sous les projecteurs de la gloire »!! Revu également et avec toujours autant de joie Jean Failler*. Je n'ai pas encore parlé de Martial Serlin que j'avais déjà rencontré à Carhaix. J'ai fait la connaissance d'Yvon Le Men* et de Bernard Berrou, grand spécialiste de l'Irlande, mais je n'ai pas encore lu un de ses ouvrages. J'espère que je n'ai oublié personne !
Vues du salon, avec Jean Failler au centre.
Lundi : Rien!
Mardi.
Direction le théâtre pour une soirée en compagnie de Forrest Gander* et de John Haskell*, à qui j'avais envoyé un mail sur son site et que j'ai retrouvé après la conférence. Beaucoup de public s'était déplacé. Le plus marquant fut la complicité qui unissait ces deux auteurs qui ne se connaissaient pas avant ce voyage en France et qui n'ont pas le même parcours : l'un vient de la poésie, l'autre du théâtre. Pour les deux auteurs, c'était le premier roman et c'est une coïncidence, a dit John Haskell, les personnages principaux n'interviennent pas.
Mercredi.
On prend les mêmes et on recommence, mais cette fois dans un cadre qui m'est plus familier, la médiathèque et devant un public plus clairsemé. J'ai retrouvé Joëlle et Florian, mais nous nous étions déjà vus à Riantec. Avant le début de la conférence, j'ai un peu parlé avec John Haskell qui semble s'être renseigné sur la Bretagne et m'a montré sa liste de courses à faire : une vareuse, un Kabig et, me semble t-il, un pull marin avec trois boutons au niveau du cou! Il parlait également de goûter au Chouchen! Revenons à la littérature ; suite à une question, Forrest Gander a parlé des premières pages de son livre qui décrit un accouchement qui, dit-il, si ma mémoire est bonne semble s'être passé dans des conditions du 19 ème siècle et qui est très violent. La naissance et la mort sont deux violences obligées, mais la vie peut être également une violence.
Avec John Haskell, nous avons parlé de la différence de conception entre les USA et la France des mots « nouvelles » « roman » et « essais », chacun ayant sa propre définition.
Une très belle soirée, et merci à John et Forrest pour leur gentillesse et leur humour et ne pas oublier les deux traductrices, merci aussi à elles.
Lecture de Forrest Gander. Contrairement à ce que la photo pourrait laisser croire, John Haskell ne joue pas de l'harmonica, mais tient un téléphone portable devant son micro dans lequel est enregistré la musique accompagnant le poème.
Un souvenir :