Carhaix, cuvée 2008. Tous les chemins mènent à Carhaix.
Carhaix, cuvée 2008.
Tous les chemins mènent à Carhaix!
Premier épisode. Samedi.
Nous sommes arrivés, mon épouse et moi, vers 11 heures trente à l'espace Glenmor de Carhaix où se tient cette manifestation littéraire.
Ce samedi fut particulièrement intense et plein de rencontres, certaines littéraires et prévues, mais une autre qui confirme que la véracité du proverbe « Seules les montagnes ne se rencontrent pas ». Nous étions au bar du salon, mon épouse avec un thé, moi avec un café, je jette un oeil (que j'ai récupéré) sur les gens qui m'entourent, un instant d'hésitation, un visage qui me semble familier! Je regarde mieux ce monsieur qui me regarde aussi et en un clin d'oeil, nous avons trouvé : nous avions fait connaissance à Carpentras il y a plus de 20 ans. Nous nous étions retrouvés par hasard dans un jardin toulonnais, car le Bagad de Saint Mandrier donnait un concert il y a environ17 ans, et là à Carhaix nous étions côte à côte. Il y a des choses comme cela!
Ensuite mais cela était prévu, j'ai fait la connaissance de ma « cousine » islandaise Olöf, nous avons un peu conversé, mais chacun avait son emploi du temps et ses stands à visiter. Nous espérons la revoir à Lorient pour une conférence sur la littérature islandaise.
Parlons enfin de littérature dans cette après-midi qui fut bien remplie, J'ai enfin fait connaissance d'Hervé Jaouen. Nous avons pris le temps (surtout lui) de parler de littérature et de salons littéraires qui ne sont pas tous des parties de plaisir. J'ai également fait la connaissance de Pascal Rannou dont j'ai adoré « Sentinelles de la mémoire ». J'ai parlé aussi un moment avec un homme charmant, Louis Pouliquen, dont j'ai trois ouvrages à la maison, mais j'avoue à ma grande honte que je n'en ai lu aucun pour l'instant, mais cela va changer. Françoise Moreau, dernière lauréate du Grand Prix de la ville de Carhaix, qui succède à des écrivains comme Jacques Josse ou Marie Le Drian. Parmi les livres sélectionnés figuraient, entre autres, Michèle Astrud, pour « Monplaisir Sans-Souci », Solenn Colleter avec « Je suis morte et je n'ai rien appris ». J'ai pu également rencontré Denis Flageul dont j'ai lu « Les tempestaires » et qui avec Gérard Allé et Sylvie Rouch ont créé un nouveau personnage dans le décor du roman noir breton, Léo Tanguy. J'ai ensuite vu Laurent Ségalen qui a obtenu haut la main le prix du plus beau Tee-shirt du festival, nous avons, comme l'année dernière et même plus, il me semble, passé d'excellents moments avec lui. J'ai également parlé de son troisième ouvrage dans ma semaine spéciale du roman policier breton, « Généalogie mortelle à Quimper ». Il fêtait ce jour là la sortie de son 5 ème roman. J'ai croisé Nono, un dessinateur que j'adore, j'ai toujours dans ma bibliothèque « Jours de Bretagne » et d'autres recueils de dessins.André Célarié, que j'avais déjà rencontré à Lorient pour une soirée de lecture de poésie. J'ai vu aussi Charles Madezo, poète lorientais, nous nous rencontrons parfois à la médiathèque, ainsi que Daniel Cario de Lorient que je croise souvent aussi dans les salons. J'ai retrouvé en vrac, pour l'ordre de passage dans mes rencontres ,mes habituels arrêts aux stands :
Yann Venner, dont je viens de commenter le dernier roman, « La disparue de Guingamp », Hervé Bellec, toujours plein d'humour, mais dont le livre « La nuit blanche » a fait couler quelques larmes, un arrêt toujours assez long aux éditions du Barbu de Christian Blanchard dont tous les écrivains présents sont...barbus! Michel Dréan lui, n'était là que le dimanche, j'ai chroniqué son premier roman il y a quelques jours « Ploemeutre ». Joëlle, qui habite Ploemeur s'est, il me semble, offert ce livre! Nous avons aussi, mon épouse et moi, discuté longuement avec Claude Ansgari dont l'amour des chats est de leur point commun. J'ai un excellent souvenir de lecture d'un de ses livres « Le Bal des mouettes ». Le dimanche, Joëlle, Sylvie et Katell lui ont également rendu visite.Le mot de la fin, enfin, pour le samedi littéraire, sera pour Jean Kergrist. Nous nous sommes croisés plusieurs fois et nous avons toujours trouvé quelque chose à nous dire. J'ai beaucoup d'estime pour Jean alors que nous ne nous sommes rencontrés qu'une seule fois, mais nous correspondons parfois et j'apprécie ses livres, son humour et sa gentillesse. J'ai adoré cette année ces deux dernières parutions, un roman « La cordillère des jambes » et ses mémoires « Chronique brouillonne d'une gloire passagère ».
Fin du premier épisode, uniquement littéraire, demain ce sera plus vivant avec l'arrivée des blogueuses des environs.