GLENMOR / La Septième mort.

La septième mort.
GLENMOR.
Note : 3,5 / 5.
Les temps anciens.
Un livre datant de 1979 ; il est construit comme un récit bardique. Une époque de combats pour la survie des tribus, les razzias pour voler bétails et femmes afin que celles-ci aient des enfants et que les clans s'agrandissent. Les vieux écrits irlandais disaient déjà la même chose.
Plusieurs chapitres pour expliquer cette épopée celte, les noms de ces chapitres sont d'ailleurs en breton. D"Enez Stergan" (les origines) à "An drede rann" le troisième monde, un cheminement initiatique aux frontières des légendes celtiques.  Les clans luttent pour la terre, les femmes et le pouvoir. Dans les premiers chapitres, les protagonistes sont les tribus de Gouvard et de Gwindan. Après des batailles, les sages des deux camps ordonnent pour faire cesser la lutte que les aînés des deux camps partent dans des directions opposées. Après quelques épreuves pour "L'attribution" des femmes, les deux camps se séparent. Le narrateur aura le droit de choisir deux vierges dans chaque camp et partira seul à l'aventure. Il côtoiera des peuplades étranges, le clan des Gotthar entre autres, puis il ira au village des innocents où vivent les hommes bannis du clan. Avec eux il apprendra la pêche. Ses femmes auront des enfants, trois garçons. Il deviendra l'homme des errances, car sa quête le poussera toujours plus loin.
Un livre qui se lit facilement, enfin plus facilement que l'on ne le croit. Une belle écriture qui demande un minimum d'attention. Je reconnais bien volontiers que je ne suis pas réellement fan de ce genre de récit. Donc pour moi, ce roman ne restera pas dans les grands livres de Glenmor, mais mérite d'être découvert.
Pour les amateurs du genre, tout en étant très différent, je conseillerais "La razzia" de Thomas Kinsella, traduit du gaélique.
Extraits :
- C'est alors que l'aube se leva sur ma vie.
- Il vaut mieux ne pas savoir, tant est douloureuse la connaissance.
- Le souvenir est enfant du passé et l'homme s'endort sur ses souvenirs.
- Ce n'est pas vivre que de ne vivre nulle part.
- Les anciens et les aînés ne chaufferont plus les boissons de guerre.
- Que chacun confie son coeur aux rêves qui le hantent.
- Quatre sages menaient en pèlerinage, deux sages marchaient vers le soleil, deux sages marchaient vers les océans.
- Au drame, ajouté le drame. Tout vient du silence.
- Je vis les guerres et les querelles des temps anciens.
- Car tout le secret est là et la sagesse est à ce prix.
Éditions : Éditions Libres Hallier. (1979).
Autres chroniques de cet auteur :
La férule.
Le sang nomade.

Comments

[Eireann yvon]

Bonjour Jean-Yves.
Un bon placement oui, le problème je pense est de trouver le pigeon qui accepte de payer ce prix-là, alors que ce livre est à 7€50 ailleurs!
A très bientôt!
Yvon

[JYB]

A titre indicatif, j'ai acquis "La Septième mort" à Pâques 1979, en librairie ; le prix du roman de Glenmor était alors de... 39,00 FRANCS ! Un placement, les livres ?...
Kenavo.

[Eireann yvon]

Rebonsoir Nina.
Certaines différences de prix me semblent absolument hallucinantes!
A bientôt.
Yvon

[nina]

Je viens de faire le tour des librairies en ligne par curiosité (toc de bibliothécaire !) je l'ai trouvé chez chapitre.com d'occasion il y en a 2 : un à 27 euros préfacé par Jean Markale et un à 29 euros, mais on peut aussi chercher dans les bibliothèques. Bonne soirée et à bientôt