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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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9 avril 2025

COOK Robin / Il est mort les yeux ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est mort les yeux ouverts.
Robin COOK.

Note : 4,5 / 5.
Retour à l’Usine.
Roman au double titre : « On ne meurt que deux fois » qui est également le titre du film tiré de ce roman. Mais un autre livre portait déjà ce titre.
Pourquoi le mot usine figure dans le titre de cette chronique ?
L’Usine dans certains romans de Robin Cook est le surnom donné au commissariat du West End. Où il se passe des choses pas toujours très nettes !
Le cadavre d’un homme, qui devait être un grand buveur, est découvert. Sa mort qui ne semble pas accidentelle, n’a pas été très douce, bien au contraire ! Un vrai massacre, son nom : Charles Lockley Alwin Staniland, âge cinquante et un an ans. Bien jeune pour mourir, même de mort douce.
Qui pouvait en vouloir à cet homme pour lui infliger de pareils sévices ? La police s’en fout, ce n’est pas une affaire qui fera les gros titres de la presse et qui aidera à une promotion.
Seul un sergent solitaire et un peu cassé par la vie prend cette affaire à cœur. Solidarité des solitaires !
Il découvre dans le taudis où habitait le défunt des lettres et des cassettes audios des éléments qui lui permettent, de mieux connaître la vie de Staniland et l’existence d’une dénommée Barbara dite Babsie dans certains milieux.  Staniland était fou de cette femme qui n’avait de cesse de l’humilier. Est-elle mêlée à cet assassinat ?
Pour l’humilier, elle avait souvent comme compère un surnommé Galant-Rigolard, possible complice ?
Le policier commence son enquête dans le monde des bars louches et de la misère de ce quartier de la capitale anglaise.
Et il n’est pas au bout de ses surprises ! Dans les pubs et à l’écoute des cassettes !
Deux personnages masculins principaux, le défunt dont nous découvrons petit à petit la vie, ses années en France, son mariage, sa fille Charlotte qu’il ne voit plus. Son frère qui l’a soutenu financièrement, sa belle-sœur qui le déteste. Et Barbara, cette femme énigmatique ! Seul un homme nommé Viner, qui travaille à la BBC dira du bien de lui.
Du sergent nous saurons seulement qu’il a des problèmes avec sa hiérarchie et qu’il a lui aussi divorcé et a une petite fille qu’il ne voit pas.
Roman noir, pour ne pas dire très noir, du grand Robin Cook.
Extraits :
- Pour nous aucun meurtre n’est fortuit ou sans importance, bien que le meurtre soit une donnée constante dans une ville comme celle-ci.
- Le passage était fortement souligné : « Je ne veux plus jamais revoir Barbara Spark, elle m’a saigné à blanc ».
- Des bandes de magnéto. Qu’est-ce que ça vaut, des bandes, en justice ?
- Des regrets ? Cet homme était une plaie ambulante, la souffrance incarnée.
- C’était un quartier dangereux, par-dessus le marché, surtout pour quelqu’un comme Staniland -ce que nous appelons une zone mélangée, un tiers de « cailloux rasés » et deux tiers de Noirs sans emploi. C’était un cul-de-sac.
- Quand elle fait l’amour, c’est à proprement parler une agression ; elle se sert du sexe pour écraser un homme-la revanche qu’elle prend sur l’existence.
- Staniland écrivait : « la plupart des gens vivent les yeux fermés, mais moi, j’entends mourir les yeux ouverts ».
Éditions : Gallimard (1983) Folio pour l’édition de poche.
Titre original : He Died With His Eyes Open. (1983).
Traduit de l’anglais par Jean-Bernard Piat.

Autres titres de cet auteur sur ce blog :

Un écart de conduite.
J’étais Dora Suarez.
Les mois d’avril sont meurtriers.
Cauchemar dans la rue.
Comment vivent les morts.
La rue obscène.

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