DARD Frédéric / L'homme de l'avenue.
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L’homme de l’avenue.
Frédéric DARD.
Note : 3,5 /5.
Bonne Saint-Sylvestre !
Un ancien roman de Frédéric Dard que je découvre. Je reconnais que j’ai beaucoup plus lu San-Antonio que Frédéric Dard.
Un militaire américain, William Roberts, en grand uniforme, doit rejoindre son épouse et ses enfants chez les Ferguson, des amis américains comme eux pour fêter la nouvelle année.
Il conduit son Oldsmobile à une vitesse plutôt réduite. Il aperçoit au loin un homme adossé à une Mercédès qui soudain se jette sur son capot. Le choc est inévitable mais paraît sans gravité. L’homme recule, mais heurte le trottoir, et se fracasse la tête sur la chaussée. Il meurt sur le coup. Un vieux curé témoigne que la victime s’est volontairement jetée sur la voiture.
William Robert décide d’aller prévenir la famille du défunt, Jean-Pierre Massais qui est un architecte très renommé.
Dans l’immeuble de celui-ci, il croise deux femmes dont l’une est vêtue d’un manteau léopard. Mais l’appartement est vide, Roberts hésite sur la conduite à suivre, quand le téléphone sonne, instinctivement il répond.
Une voix lui indique que Madame Massais est dans un état déplorable dans un bar du bois de Boulogne. Il décide d’aller la chercher, pour lui annoncer de vive voix le décès de son époux !
Il ne sait pas encore qu’il va gâcher son réveillon, mettre en danger la vie de son épouse et devoir démêler des problèmes de famille et d’adultères, visiter un commissariat de police, une morgue, une clinique pour tenter de trouver le cadavre d’un mort qui ne l’est peut-être pas ! Car un télégramme vient semer le trouble !
Peu de personnages dans ce roman de nuit de fin d’année !
Un militaire américain, William Roberts, qui découvre un Paris by Night pas très amusant ! Sally, son épouse, qui devra quitter un réveillon américain pour rester en compagnie à une femme qui cuve son whisky.
Un mort, Jean-Pierre Massais, et Lucienne, son épouse, qui refuse de l’admettre.
Hélène, la cousine de Lucienne, maîtresse de Jean-Pierre, quel rôle joue-t-elle dans le décès ce celui-ci ?
En toute honnêteté je pense que ce livre n’est pas un grand cru, pour l’instant le moins intéressant des Frédéric Dard que j’ai lus.
Extraits :
- La nuit était humide comme une nuit d'automne.
- Ça sentait le papier moisi et le drap triste.
- Tu permets ! J'ai six douzaines d'huîtres à ouvrir en rentrant chez moi. Il a le téléphone ton défunt, non ? Boulevard Richard Wallace, même les bonniches ont le téléphone.
- Je l'avais tué et voilà qu'on me demandait si j'étais son ami !
- Cette fille n'était pas jolie, c'était beaucoup mieux que cela : elle plaisait infiniment. L’ivresse n'enlevait rien à son charme.
- La dernière partie de sa phrase a éveillé en elle je ne sais quel mystérieux chagrin. Pas un chagrin d'ivrogne, mais une vraie peine.
- Ce n'était pas une chambre matrimoniale, et il fallait aimer le péché pour la concevoir.
- Elle ressemblait à une fille violentée au cours d'une nuit de débauche.
- La curiosité me fascinait, me barrait toute retraite : j'étais son prisonnier.
- J'avais eu le temps de penser qu’il s'arrachait à une étreinte. Sally avait trouvé : il n'était pas seul au moment de l'accident.
Éditions : Fleuve noir (1977).
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
Série « Kaput » :
La foire aux asticots.
Mise à mort.
La dragée haute.
Pas tant de salade.
Série « L’Ange Noir » :
Le boulevard des allongés.
Le ventre en l'air !
Le bouillon d’onze heures.
Un Cinzano pour l'ange noir.
Romans :
Les scélérats.
Une gueule comme la mienne.
Les bras de la nuit.
Cette mort dont tu parlais.
Le monte charge.
On demande un cadavre.
Le pain des fossoyeurs.