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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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22 février 2025

SAN-ANTONIO / C'est mort et ça ne sait pas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


C’est mort et ça ne sait pas.
SAN-ANTONIO.

Note : 3,5 / 5.
Par Lucifer !
Lire un petit San-Antonio en attendant le soleil, et pour se sortir de la morosité ambiante est, me semble-t-il, une bonne idée.
Roman en deux parties :
- « Messes noires » et « Nuit blanche ».
San-Antonio assiste à une messe d’un genre un peu spécial, l’officiant
Paul Brioux déteste Jésus-Christ et adore Lucifer ! Cet homme qui se dit Pape est un ancien curé défroqué. Qu’il gruge quelques gogos, c’est leur problème, mais que dernièrement deux cadavres, un homme et une femme, soient découverts dans Paris, portant chacun une image non sainte éditée par cet Antéchrist, posent un problème à la police.
Notre commissaire favori est chargé de l’affaire par son supérieur hiérarchique. Mais par où commencer ?
Car il faut trouver le lien qui unit ce pseudo pape et les deux victimes ?
L’homme a été retrouvé poignardé au volant de sa voiture dans un parking à l’Opéra. La femme a été découverte égorgée.
Triffeaut était un homme ordonné. Sur son agenda, le jour de son décès, tous ces rendez-vous étaient dans le sud de Paris. Que faisait-il dans le parking de l’Opéra ? Il avait un rendez-vous à 11h30 avec un dénommé Pauvel à Villejuif. Une petite visite à cet homme s’impose. Il connaissait le défunt car il avait plusieurs assurances chez lui. Mais il ne veut pas en dire plus. En le quittant, San-Antonio conte fleurette à Annette, sa secrétaire, et il note un numéro de téléphone récolté dans la conversation entre celle-ci et son patron. Numéro qui correspond à un hôtel, où réside, ou plutôt résidait Paul Brioux, lequel est désormais un cadavre !
Mais San Antonio doit d’abord honorer son rendez-vous avec Annette, qui après un bon repas bien arrosé, succombe à son charme. Elle en oublie son manteau dans la voiture, S.A. découvre dans la poche de celui-ci un pneumatique qu’elle a oublié d’envoyer. Une nouvelle piste s’offre à lui…
Après moultes aventures, un lien est découvert entre Pauvel et la femme égorgée, c’était en effet son ex belle-sœur !
L’étau se resserre sur Pauvel.
Pour les personnages, c’est assez étonnant de ne trouver aucun des partenaires habituels de San-Antonio, pas de Béru, pas de Pinault, seul visage connu celui de Félicie, sa très chère mère, et du Vioque son patron.
Pas un excellent cru, mais un bon roman qui se laisse lire avec une intrigue qui tient la route, malgré une fin que je trouve un peu bâclée.
Extraits :
- Elle était moche comme le fignedé de votre belle-mère. Ses seins pendaient tristement comme deux blagues à tabac vides, ses hanches étaient saillantes et sa gueule n’avait rien d’essentiel.
- Il ressemblait à un panaris sur le point de percer.
- Des noms, des adresses, des chiffres, de beaux chiffres ! Des chiffres montés sur le roulement à billes des zéros.
- Son regard est lourd comme une serpillière mouillée, et moins engageant.
- Une souriante jeune vierge passe par un guichet un minois qui ferait damner un saint.
- M’est avis qu’elle doit avoir du combustible dans le réchaud, la poulette. C’est un lot, c’est une affaire !
- Il a dû biberonner comme une vache et maintenant il se prend pour Picasso et Matisse réunis.
- Une de ces garces qui a un volcan en éruption dans sa culotte.
- Permezel, dit gentiment la poupée en enfournant une porcif de gâteau grosse comme un sac tyrolien.

Éditions : Fleuve noir (1955).

 

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