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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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22 novembre 2024

FÉTIS Laurent / Le lit de béton.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lit de béton.
Laurent FÉTIS.

Note : 4 / 5.
Silence… on massacre !

Auteur que je découvre avec ce titre que je déconseille fortement aux âmes sensibles. C’est noir de chez noir !
Sur la quatrième de couverture, le personnage principal, Justin Dortman se présente ainsi :
- « Je suis un mort vivant et je réalise des snuff movies.

Et il ajoute :
- Sans me vanter, j'étais la plus grosse et la plus belle saloperie de toute la ville. J'étais l'Empereur et personne ne déconnait avec sa Majesté.
Nous sommes à Londres en 1994. Justin Dortman édite un journal d'un genre très spécial qui se vend à un prix exorbitant à une clientèle triée sur le volet. Ce magazine se nomme : Réponse assurée. Il n'est évidemment pas en vente dans les kiosques. Dortman a pour associé un dénommé Bruze, de sexe indéterminé.
Une lettre avec un numéro de téléphone et le texte suivant :
- « Êtes-vous intéressé par 100 000 livres ? Oserez-vous me contacter ? Jusqu'où croyez-vous pouvoir aller ? ». C’est signé Mark Dembridge.
Dortman ose car il est prêt à aller très loin !
Ils se rencontrent, le projet de Dembridge est le suivant, que Justin Dortman tourne pour lui un snuff movie, mais il a plusieurs exigences. Que la femme soit très belle, et quelques-uns de ses associés puissent assister au tournage. Dortman refuse la deuxième proposition, mais il recherchera la victime.
Après avoir vu plusieurs candidates, il choisit Virginia Tyler, surnom Viper, qui vit mal sa solitude et est prête, contre une forte somme d’argent, à accepter toutes les conditions qu’elle ne connaît d’ailleurs pas !
Elle signe son arrêt de mort et de mort violente.
Mais elle ne sera pas la seule victime de cette nuit d’horreur !
Et Justin Dortman, poursuivi par Boxer, un policier tenace, est hanté par un rêve récurent : est-il réellement Justin Dortman ?
Beaucoup de personnages (et de cadavres) dans ce livre mêlant roman noir, scènes d’horreur, avec un zeste de fantastique.
Une écriture classique pour des situations qui le sont beaucoup moins.
Une lecture ardue que je déconseille aux lecteurs sensibles.
Extraits :
- Mais la plupart du temps Spence ne riait pas. Et ses victimes non plus.
- Rahim était un véritable allumé mystique. Pas vraiment du genre Gandhi. Plutôt Charles Manson.
- Cette expression me rappela ce visage précis, enfantin qui se détachait du mur à chaque fois que je baisais une femme. Ce visage qui me terrifiait…
- La trinité énigmatique était revenue me hanter. Mais je luttais, je refusais de me laisser entraîner par ses souvenirs.
- Guéri de ce genre de faiblesse humaine depuis quinze ans, depuis ma seconde naissance. Réveil dans la matrice gelée de la morgue de Chester.
- Elle s'appelait Virginia Tyler, surnom Viper. Miss Blackpool en 1985.
- Je lui agrippai la nuque et lui donnait un baiser de prédateur. Son haleine était répugnante. Quelque chose comme un égout à ciel ouvert en plein mois d'août.
- Oui, ils étaient tous suspendus à mon bon vouloir. Viper, prête à tout pour s'en sortir, même à tenter de m'aimer.
- Comme vous pouvez le constater, vous n'êtes pas le seul à apprécier les décors glauques.
Éditions : Baleine (2007). Collection Baleine noir.

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