Le CHEVÈRE Jean-Claude / Maxime.
Maxime.
Jean-Claude Le CHEVÈRE.
Note : 4,5 /5.
Faux-frère !
Second volume d’une trilogie commencée par « Une singulière trinité ».
Thomas Gaillard et son épouse Catherine ont quitté Rennes, après une série d'événements dramatiques. Depuis sept ans, ils se sont installés dans une librairie « Le Petit Liseron » située dans le 14e arrondissement. Après des débuts difficiles, ils se sont constitués une solide clientèle.
Ils ont eu un petit garçon Maxime qui fréquente une école quasiment en face de leur commerce.
Les dures épreuves de la capitale bretonne semblent derrière eux.
Mais un jour, Maxime ne rentre pas, le personnel de l'école leur dit qu'un couple, se présentant comme son oncle et sa tante, sont venus le chercher.
Leur passé vient de ressurgir dans leurs vies en la personne de Baron, demi-frère psychopathe de Thomas. Et il semble que celui-ci ne soit pas seul, une femme l'accompagne, qui est-elle ? Une certaine Isabelle Dussaut, ancienne policière, lui sert de complice.
Leur mère, Joséphine, s'est échappée de l'hôpital rennais où elle était soignée.
Pour Thomas et Catherine, tout s'effondre.
L'ancien policier Dugast leur rend régulièrement visite lors de ses séjours parisiens, et va les aider grâce à ses anciens collègues à retrouver Maxime et Joséphine.
Mais Baron et sa complice, eux, ont pris la poudre d’escampette !
Il faut à tout prix les retrouver car le duo est dangereux !
Cette chasse à l'homme sera longue, difficile, il y aura quelques cadavres en cours de route qui les mènera de nouveau à Rennes.
Nous retrouvons de nombreux personnages de « Une singulière trinité », Thomas Gaillard, qui, avec l’aide de son épouse Catherine, veut oublier les traumatismes des années rennaises. L’enlèvement de Maxime et de
Joséphine les y replonge. Le personnage démoniaque, demi-frère de Thomas, ex faux abbé Leclerc qui n’a rien d’un homme d’église ici, il répond au patronyme de Baron. Isabelle Dussaut suivra Baron jusqu’au bout de leur cavale.
C’est très bien écrit et l’histoire tient la route avec ces aventures de deux frères que tout oppose.
Extraits :
- Une heure et demie séparait seulement les deux villes par le train. L'accélération du temps avait aboli les distances.
- J'ai cru qu'on en était sorti. Je me faisais des illusions…
- Dans des circonstances aussi affreuses personne ne voulait les laisser tomber. Mais, malgré les efforts de tous, l'ambiance n'y était pas.
- « Impasse Florimond ». Elle l’avait déjà entendu, mais pour l'instant ce nom ne réveille en elle aucun souvenir.
- Ce type est mû par une sorte de folie qui a toujours été difficilement compréhensible pour ceux qui ont eu affaire à lui.
- Avec Baron rien n'est sûr mais tout laisse à penser qu'il va chercher à quitter la capitale pour se mettre à l'abri, provisoirement.
- Elle l'écoute, lui fait confiance, comme toujours. C'est par lui qu'elle a appris qu'ils étaient liés par le sang, qu'ils avaient le même père.
- Ce nom de Donald produisit comme une décharge électrique dans le cerveau malade de Baron.
- Il faut reconnaître que cela l'arrangeait bien car, en réalité, il n'était pas resté insensible au charme de la jeune étudiante.
Éditions : Folle Avoine (2024).
Autres titres de cet auteur sur ce blog :
La lettre.
L’armoire.
Rouge ballaste.
La cour des petits.
Le voyage de Mélanie.
Une singulière trinité.