Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Derniers commentaires
Archives
13 juin 2024

O'CONNOR Joseph / Dans la maison de mon père.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Dans la maison de mon père.
Joseph O’CONNOR.
Note : 4,5 / 5.
Au nom du père.
J’ai beaucoup lu Joseph O’Connor avant de tenir ce blog, « Inishowen », « L’étoile des mers » ou « A l’irlandaise » entre autres.
Après une carte de Rome en 1943 où figurent les frontières de l’État du Vatican, cet ouvrage commence par une très émouvante lettre d’un prisonnier de guerre écossais qui annonce à sa famille qu’il va être fusillé dans la journée.
Ici pas de chapitres, mais des actes :
Acte 1 : Le chœur.
Acte 2 : Le Solo.
Acte 3 : le Chasseur
Coda : This Is Your Life.
Nous sommes à Rome en septembre 1943, la ville est occupée par l’armée allemande, le chef de la Gestapo, Paul Hauptmann, dirige la ville d’une main de fer.
Le Vatican est un état libre et neutre. Mais toujours sous la menace d’une invasion de l’armée allemande.
Le père Hugh O’Flaherty, irlandais bon tain travaillant au Vatican, organise avec quelques complices un réseau d’évasion pour les juifs et les prisonniers alliés évadés.
Le motif de ces réunions d’organisation est un chœur de chants religieux.
L’heure du « Rendimento » approche à grand pas, la nuit de Noël également.
La hiérarchie de ce prêtre ne l’aide pas beaucoup dans sa tâche pour ne pas dire le contraire. En effet les troupes allemandes et leur chef, le sinistre et sanguinaire Paul Hauptmann, serait trop heureux d’avoir ce prétexte pour envahir le Vatican.
C’est un jeu du chat et de la souris qui se déroule au fil de ces lignes, jeux hélas souvent mortels pour ceux qui tombent entre les griffes de la Gestapo.
Beaucoup de personnages dans ce roman, en dehors du père Hugh O’Flaherty, des justes luttant pour une juste cause.
Toujours la très belle écriture de Joseph O’Connor, qui me donne envie de découvrir ou de redécouvrir d’autres de ses romans.

Extraits :
- Voilà le monsignore. Ce fou d’Irlandais. Le genre de gars qui ne veut pas entendre raison.
- En haut de la page, il écrit un mot : «RENDIMENTO ».
- Elle se tient du côté de Rome ; lui, du Vatican, telle deux personnes séparées par un filet au tennis.

- Je n’étais pas ce qu’on appellerait le plus élégant pugiliste, mais disons qu’après ça, ils n’ont pas pu danser le fox-trot pendant un moment.
- Il ne faut pas non plus oublier que nous vivions dans la crainte permanente d’être découvert, qu’un de nos partisans, voire un membre du Chœur soit un judas.
- À Dublin-n’importe où en Irlande-, on indique les directions en fonction des pubs.
- Enfin, peut-être pas des nazis, disons plutôt trois soldats allemands, des conscrits sans doute.
- La mission de la nuit de Noël a été un succès. Des centaines de Livres ont quitté Rome pour la campagne.
- Mais l’Irlande était belle également. Il avait repensé à son enfance, aux gens de sa ville, à la lumière de février sur les lacs.

Éditions : Rivages (2024).
Titre original : My Father’s House (2023).
Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau.

Autres titres de cet auteur sur ce blog :
 Les Bons chrétiens

 Meurtres exquis.

 Muse.

Publicité
Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
Publicité
Newsletter
Publicité
Publicité