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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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24 mai 2023

RÉAGE Pauline / Histoire d'O.

Histoire d'O

Histoire d’O. *
Pauline RÉAGE.
Note : 4 / 5.
Jouissance et souffrance.
Livre qui est considéré comme un chef d’œuvre de la littérature érotique. Il fit scandale en son temps, d’abord pour le thème abordé, la soumission totale d’une femme à son amant.
Une autre énigme secouât le monde littéraire : qui était l’auteur (ou l’autrice) qui se cachait sous le nom de plume de Pauline Réage ? Question qui resta longtemps sans réponse.
« Histoire d’O » est précédé dans ce livre par un court texte de Jean Paulhan, « Du bonheur en esclavage ». Il est d’ailleurs tentant de penser que l’existence d’O est une sorte d’esclavage consenti.
Du bonheur en esclavage de Jean Paulhan.
Une révolte à la Barbade. Décisif comme une lettre. Une décence impitoyable. Curieuse lettre d’amour. La vérité sur la révolte.
Histoire d’O de Pauline Réage.
Les amants de Roissy. Sir Stephen. Anne-Marie et les anneaux. La chouette.
Il existe une seconde fin…
O est dans ce qui semble être un taxi avec René son amant ; celui-ci, petit à petit, l’oblige à commencer à se dénuder.
Ce court trajet a une fin, René lui ordonne alors de sonner à une porte, et de satisfaire tous les fantasmes des hommes qui vont lui être présentés. Fantasmes et services compris. Il lui signale aussi qu’elle est seulement la fille qui leur fournit.
Commence alors quelques jours où O sera l’esclave sexuelle de tout homme qui passera la porte de cette maison. Elle sera fouettée et humiliée, elle sera attachée pour dormir. Le but de tout cela au nom de l’amour sera de briser sa résistance.
Ces quelques jours de cauchemar ont une fin, elle retrouve René, qui lui jure encore qu’il l’aime encore plus que tout, mais il la cède à un anglais Sir Stephen qui serait en quelque sorte son demi-frère…
Puis, du fait de sa profession, elle fait la connaissance de Jacqueline, très belle femme qui ne la laisse pas indifférente et que René et Sir Stephen aimeraient prendre en apprentissage à Roissy. Ils aimeraient qu’O tente de la convaincre d’accepter. Mais celle-ci est réticente.
Sir Stephen la présente à Anne-Marie qui est chargée de parfaire son éducation… qui comporte la pose « d’anneaux » !
O est le personnage principal de cette histoire, jeune femme amoureuse, très amoureuse, elle cède à tous les caprices de René, son amant.
René, lui jurant grand amour, mais lui fait subir les pires sévices, la partageant avec Sir Stephen, qui ne demandait que cela.
Dans les autres protagonistes de cette histoire, nous trouvons quelques femmes qui subissent le même sort que O. Quelques valets dans le château qui ont également pratiquement tous les droits sur ces jeunes femmes.
Une très belle écriture, mais la lecture de ce livre me laisse un sentiment mitigé.  Certaines, même bien écrites, m’ont donné un sentiment de malaise ! Comment peut-on se laisser dominer de la sorte soi-disant par amour ! Comment peut-on accepter ces souffrances physiques et autres humiliations. Mystère, mais c’est entre adultes consentants ; et cela n’est en aucun cas, vis-à-vis de la loi, répréhensible.
J’ai choisi des extraits les moins dérangeants, ni les plus explicitement sexuels.
Extraits :
- C’est d’une autre sorte de livre dangereux qu’il s’agit ici. Précisément, des érotiques. (Extrait de la préface).
- Voici le discours que l’on tient ensuite à O. « Vous êtes ici au service de vos maîtres ».
- René ordonna soudain : « Répète : je vous aime. »
- Elle était profanée et coupable. S’il la quittait, ce serait juste.
- Il ne voulait pas se séparer d’elle. Il tenait d’autant plus à elle qu’il la livrait davantage.
- Ceux-ci ne donnaient jamais un ordre, bien que la politesse de leurs prières fût aussi implacables que des ordres.
- Ce que son amant voulait d’elle était simple : qu’elle fût constamment et immédiatement accessible.
- En Sir Stephen, il avait trouvé le maître rigoureux que lui-même ne savait pas être.
- Il parlait en anglais, mais d’une voix basse et sourde, qu’on ne pouvait percevoir aux tables voisines.
Éditions : Jacques Pauvert (1954).
* Préface de Jean Paulhan.
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Commentaires
E
Bonjour Niki.<br /> <br /> J'ai bien aimé, mais ce genre littéraire n'est pas non plus ma tasse de thé.<br /> <br /> Les histoires se ressemblent toutes !<br /> <br /> à bientôt.<br /> <br /> Yvon
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N
Ce livre m’a profondément ennuyée 😉
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