COOK Robin / Quand se lève le brouillard rouge.

Quand se lève le brouillard rouge.
Robin COOK.
Note : 5 / 5.
Quand Gust déguste et fait déguster les autres !
Dernier roman de Robin Cook, que certains considèrent comme son chef-d’œuvre.
Gust, un dur à cuire, vient de sortir de prison où il avait passé dix ans. On lui propose un braquage qui semble facile. Dérober deux milles authentiques passeports britanniques, un joli magot en perspective, sans trop de risques en apparence. Les complices sont des gens sérieux, le client aussi.
Mais les apparences sont trompeuses, le cauchemar pour Gust commence…
Car certaines de ces pièces officielles sont destinées à des ex-agents du KGB qui en plus cherchent à revendre des têtes nucléaires, dérobées à l’Armée Rouge. Et ces gens-là ne sont pas des anges, mais Gust non plus, et il possède quelques amis prêts à lui donner un coup de main.
Commence alors une partie de cache-cache dans Londres et sa banlieue, partie de cache-cache jonchée de cadavres.
En particulier celui de Petal, dont Gust est toujours follement amoureux. Elle a été massacrée après avoir hébergé Gust pour une nuit.
Alors Gust commence la traque de ceux qu’il pense être les assassins de cette jeune chinoise avec qui il a vécu…
Les nuits londoniennes deviennent mortelles pour certains !
Une série de personnages de haut-vol (désolé pour ce jeu de mots facile),
On retrouve certains des policiers de « L’Usine », un dénommé Bowman entre autres. Des mafieux de l’ex URSS, la pègre locale, à qui Gust livre une guerre farouche, beaucoup des figurants de cette histoire ne verront pas la dernière page !
Pour eux, le brouillard rouge ou d’une autre couleur ne se lèvera pas !
Encore un très grand roman noir de Robin Cook. D’une noirceur absolue !
Les bas-fonds de Londres et la pègre, des mafias de l’Est qui vendent des têtes nucléaires au plus offrant. L’appât du gain pour certains et la vengeance pour d’autres. Bref tout pour faire un monde où les cadavres se ramassent à la pelle !
Extraits :
- Mais ici, pour remplacer les agents qu’il n’a pas, il n’a rien trouvé de mieux que des truands ; et des truands, c’est une espèce que nous connaissons bien.
- Il faut rester en vie pour prendre sa retraite, dit Ricky.
- Les ennuis avaient la réalité des cauchemars, et les vrais cauchemars étaient ceux qui vous tombaient dessus lorsque vous aviez les yeux ouverts.
- Vous devez croire que le cunnilingus est une compagnie aérienne irlandaise.
- Mais il n’aurait jamais la paix, et il le savait ; ils avaient tiré les mauvaises cartes.
- Plus tard, en prison, je me suis mis à lire de Dylan Thomas. Je suis tombé sur un vers qui dit : après la première mort, il n’y en a pas d’autres…
- J’aime bien le mot « fini », commenta Hawley. C’est tout à fait de circonstance.
- C’était donc ça, atteindre le terminus ; il découvrait que c’était froid, le brouillard, même un brouillard rouge.
- Il existe entre les pauvres une égalité, une certaine affection mutuelle qu’aucune fin-de-race de la famille royale ne connaîtra jamais.
Éditions : Rivages / Thrillers. (1994).
Titre original :  Not Till the Red Fog Rises. (1994).
Traduit de l’anglais par Jean-Paul Gratias.

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Un écart de conduite.
J’étais Dora Suarez.
Les mois d’avril sont meurtriers.
Cauchemar dans la rue.
Comment vivent les morts.
La rue obscène.

Comments

[eireann yvon]

Coucou.

Le Robin Cook anglais est excellent... l'autre je ne connais pas et je n'ai aucune envie de le connaitre!

à bientôt.

[sheherazade2000]

je n'ai jamais lu le robin cook britannique - je connais l'autre, celui qui assassine dans le domaine médical ;)