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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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1 juillet 2022

MILLAR Sam / Un tueur sur mesure.

Un-tueur-sur-mesure

Un tueur sur mesure.
Sam MILLAR.

Note : 4,5 /  5.
Où est le fric ?
Je découvre (avec beaucoup de retard, je l’avoue) ce dernier roman de Sam Millar, toujours traduit par Patrick Raynal.
Durant un court prologue, un enfant tue ses parents, et retourne lire une BD de Dark Avenger !
Puis un trio de malfrats, style Pieds Nickelés, Charlie Madden, Jim Mc Cabe et Brian Ross, déguisés en loup, profitant d’Halloween, braque la Bank of New Republic. Fiasco complet, les coffres sont vides ! Un homme tente de s’interposer, il est assommé, et les malfrats, pour ne pas repartir bredouilles, volent sa luxueuse valise.
La police arrive avec un peu de retard, les faux loups et piètres braqueurs se sont fait la belle ! Pas trop contentes, les forces de l’ordre, alors elles décident de se mettre en chasse (aux loups, qu’ils ont loupé !)
Par contre nos trois braqueurs ont une bonne (très bonne même) surprise, la valise contient un demi-million d’euros ! D’où vient cet argent, sûrement pas très honnête !
Un groupe d’hommes tient une réunion dans un restaurant, il s’agit de Conor O’Neill, leur leader, George Magee, Barney Dennison et Seamus Nolan. Ils sont membres de la « Fraternité pour la liberté Irlandaise » et cet argent leur appartient ! Dire que cette perte les ravit est un euphémisme !
Ces hommes sont tous des durs à cuir, mais ils décident de demander une aide extérieure. En l’occurrence un dénommé Rasharkin, collectionneur d’illustrés américains, mais également tueur à gages renommé dans la ville de Belfast !
Ville où sévit une maladie très dangereuse, « L’Alzheimer irlandais », ceux qui en sont atteints oublient beaucoup de choses, sauf une, la vengeance !
Pour les malfrats, la vie devient un enfer ! Car la police n’est pas en reste… mais pas forcément pour des raisons bien légales !
Beaucoup de personnages, et bizarrement il semblerait que le plus sympathique soit le tueur. Enfin le moins hypocrite, il fait son boulot, le fait bien, prend l’argent et passe à autre chose. Un autre contrat en réalité.
Chaque paragraphe commence par une citation d’auteurs ou de musiciens dont un Français Anatole France.
Il est beaucoup question de comics américains, de littérature ou de cinéma.
Une lecture très agréable, mêlant allègrement quelques scènes un peu « gore », un peu d’érotisme, pas mal d’humour noir bien entendu et un jeu de piste dans Belfast pour récupérer un demi-million d’euros.
Extraits :
 - On a acheté cette année à Belfast huit mille battes de base-ball. Le plus marrant, c’est qu’on 
n’a acheté que vingt-quatre balles, sourit McCauseland.
- Vaut mieux être dingue pour survivre à Belfast, dit Brian dans un éclat de rire.
- C’était un personnage tout petit, qui ressemble étrangement-sans toutefois le talent, l’esprit et la sagesse-à Truman Capote.
- Plus un putain de souci dans ce putain de monde.
- Un homme entra dans la pièce. Grand, maigre et nerveux visage aussi amical qu’un règlement de compte et les yeux aussi menaçants qu’un fusil à double canon.
- Burns laissa échapper un demi-sourire- inhabituel chez lui, sauf les jours de paye et les rares occasions où le FC Liverpool gagnait à l’extérieur.
- Il préférait affronter une escouade de miliciens de la Fraternité armée de fusils Armalite qu’Elaine furieuse avec une poêle à frire.
- C’est bien connu. Les flics ont toujours le droit à un traitement préférentiel- 
quand ils sont morts.
- Un brouillard froid et gris c’est une vignette gothique dans le motif dessiné par les pierres tombales.
- Même dans la mort, il semble que le caractère sectaire de Belfast continue à se perpétuer.
- Il figurait tout en haut du menu des flics et de l’IRA, et il n’avait aucune envie de s’offrir à eux sur un plateau.
Éditions : Métaillié (2021).
Titre original : The Bestpoke Hitman (2018).
Traduit de l’anglais (Irlande) par Patrick Raynal.
Autres titres de cet auteur sur ce blog :

Poussière tu seras.
Redemption Factory.

On the Brinks
Les chiens de Belfast.
Le Cannibale de Crumlin Road.
Au scalpel.

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Commentaires
N
Et le gamin qui a tué ses parents dans tout ça ?
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E
Bonjour.<br /> <br /> Je connais Sam depuis très longtemps et nous nous sommes rencontré plusieurs fois dans différents salons de Bretagne.<br /> <br /> http://eireann561.canalblog.com/archives/2013/05/21/27211761.html<br /> <br /> Yvon
Répondre
T
A priori, si vous prenez la peine de signaler votre chronique sur le site de l'auteur (en anglais!), il viendra vous mettre un micro-com(n anglais!) de remerciement ;-)<br /> <br /> (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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