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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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28 mars 2022

HARDING Lisa / Tout ce qui brûle.

Tout-ce-qui-brule

Tout ce qui brûle.
Lisa HARDING.
Note : 4 / 5.
Le stress après les strass !
Second ouvrage de cette autrice irlandaise chroniqué sur ce blog après « Abattage ».
Sonya Moriarty, dite Yaya, élève seule son fils Tommy âgé de quatre ans. Ils ont adopté il y a peu un gros chien Herbie qui était près d’être euthanasier.
Elle a connu son heure de gloire comme comédienne à Londres, mais tout cela est désormais loin derrière elle.
La situation du trio n’est pas brillante, l’argent manque et Sonya a un certain penchant pour la dive bouteille, ce qui n’aide pas l’état de leurs finances.
Dans une pizzeria, un inconnu David, qui est avocat, paye ses dettes. Elle le reverra plus tard !
Son père refait son apparition dans sa vie. Veuf, il vit avec Lara, et l’entente entre les deux femmes n’est pas au beau fixe !
Mais il paraît évident que Sonya doit suivre une cure de désintoxication pour guérir sa dépendance à l’alcool. Mais l’idée d’être séparée de Tommy lui est très difficile, mais elle finit par accepter l’idée.
La cure commence et elle n’est pas facile. Les règles sont très strictes, elle ne pourra prendre contact avec sa famille qu’au bout d’un certain temps.  
Que deviennent Tommy et Herbie ? Ces pensées l’obsèdent !
Elle fait la connaissance d’un homme âgé, Jimmy, qui multiplie les séjours dans ce centre. Il s’occupe de petits chatons.
David revient la voir, le temps passe et c’est enfin le retour à la maison et le début d’une nouvelle vie. Sera-t-elle meilleure ?
Le personnage central de ce roman est Sonya Moriarty, femme complexe mais attachante, qui semble toujours dépassée et porter sur ses épaules un passé trop lourd. Végétarienne, elle adore les animaux, une petite chatte Marmie va rejoindre la maisonnée. Un nouvel homme dans sa vie est-ce une bonne ou une mauvaise idée ?
Une lecture très agréable même si le sujet est en lui-même assez dur.
Un roman très différent de son précédent « Abattage » mais qui lui aussi nous décrit la société irlandaise contemporaine.
Extraits :
- Qu’est-ce qu’il ferait de moi maintenant ? Un rire silencieux, sans joie, me prend à la gorge.
- Il a soif, Yaya. Comme toi, dit Tommy depuis le canapé.
- La prochaine fois… il n’y aura pas de prochaine fois. Je gère, j’avale, je me calme, je dors, les garçons me grimpent dessus.
- J’aimais son goût pour la mélancolie ; il avait l’air tout droit sorti des pages d’un livre écrit à la fois par O’Casey et Tchekhov…
- Je sirote le liquide amer, me brûle la langue-ma pénitence.
- « Votre abus d’alcool est-il lié au fait d’être devenue mère, Sonya ? »
- Et cette fois, en laissant le chaton à la maison, je vais montrer à quel point je peux être « normale ».
- Dans le kiosque à musique, je danse une gigue irlandaise : a haon, dó, trí, ceathair, cúig, sé, seacht, a hoan, dó, trí, a hoan, dó, trí.
Éditions : Joëlle Losfeld (2022).
Titre original : Bright Burning Things. (2001).
Traduit de l’anglais (Irlande) par Christel Gaillard-Paris.
Autre titre de cet auteur sur ce blog :
Abattage.



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