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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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18 octobre 2021

SALINGER Jerome David / L'attrape-cœurs.

L-attrape-coeurs

L’attrape-coeurs.
Jerome David SALINGER .
Note: 5 / 5.
Errances New-yorkaise.
Auteur que je découvre avec ce roman qui fut un best-seller dans les années 50 à sa sortie.
J’avais essayé sans beaucoup de succès un autre titre de J.D. « Dressez haut la poutre maîtresse, charpentier, suivi de Seymour, une introduction ».
Un jeune homme d’une famille bourgeoise, un brin paumé, et qui s’avérera de plus en plus antipathique au fil des pages nous raconte ses trois jours d’errance à New-York.
Les fêtes de Noël approchent. Holden Caulfield est, encore une fois, renvoyé de son collège. Ne voulant pas encore en parler à ses parents, il décide de vagabonder au gré de sa fantaisie et de l’argent qu’il a sur lui. Ses problèmes sont dans l’ordre de ses priorités, le sexe, puis l’argent. Car celui-ci lui brûle les doigts et file vite en boissons et en taxis.
Mais il n’est pas question de rentrer chez lui, au mieux mercredi ou alors au pire, mardi soir.
Alors commence pour lui, le narrateur, et pour nous lecteurs, des tribulations selon les humeurs et les idées du jeune homme.
Il passe de bar en bar, bien qu’il n’ait pas l’âge légal, mais certains barmans ne sont pas regardant.
Le sommeil ne vient pas, mais il se trouve une chambre dans un hôtel peu reluisant. Il pose ses affaires et regarde par la fenêtre et ne voit que des pervers.... Il passe des coups de téléphone à des amies avec qui il pense avoir flirté il y a un moment sans beaucoup de succès.
Alors, il ressort pour boire…
Quand il rentre, le liftier lui propose de la compagnie féminine, il accepte, mais ne consomme pas. Cela se termine en quasi-pugilat au sujet du prix.
Le lendemain matin, il quitte l’hôtel et reprend ses pérégrinations car il a rendez-vous avec Sally…
Mais les tribulations sont loin d’être finies...
Holden est le personnage central de ce roman, gamin immature et critiquant tout et le reste, il n’a pas de copains. Et encore moins de petite amie. Son frère aîné est un écrivain à succès, ses parents sont riches, il adore sa petite sœur Phoebé, c’est bien la seule qui trouve grâce à ses yeux. Il croise aussi une faune d’amis avec qui les relations sont loin d’êtres amicales.
Un très grand roman, je pense inventif pour l’époque, qui marquera toute une génération de jeunes américains, car il décrivait bien leurs problèmes.
Extraits :
- Je suis le plus fieffé menteur que vous ayez jamais rencontré. C'est affreux.
- Ça valait le jus, il avait toujours les dents jaunes et les oreilles pleines de crasse mais il passait son temps à se curer les ongles.
- Les gens veulent jamais vous croire.
- Sensible. Ça m'a tué. Ce type, Morrow, il est à peu près aussi sensible qu'une lunette de WC.
- J'aurais dû agiter un billet d'un dollar sous le nez du maître d'hôtel. À New York, l'argent a toujours son mot à dire-sans blague.
- Mon frère était sorti un certain temps avec elle. Elle avait de très gros nichons.
- Ce qui me travaillait c'était pas le sexe, mais plutôt la déprime.
- Quand vas-tu cesser d'être un gamin, bordel ?
- La j'ai dit : « je croyais que c'était « si un cœur attrape un cœur ».
Éditions : Robert Laffont (1986). Pocket pour l’édition de poche.
Titre original : The Catcher in the Rye. (1945) .
Traduit de l’américain par Annie Saumont.

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Commentaires
E
Coucou. J'ai trouvé ce livre durant mon déménagement. Mais jamais lu avant.
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D
Bonsoir, lu il y a très longtemps en VO (très accessible). Un très bon roman en effet. Bonne soirée.
Répondre
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