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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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30 août 2021

VILLARD Marc / I remember Clifford.

 

 

I remember Clifford

I Remember Clifford.
Marc VILLARD.

Note : 4 / 5.

Des notes et des morts !
Ce recueil contient huit nouvelles consacrées au jazz et aux destins tragiques de certains de ces musiciens, fictifs je suppose, n’étant pas du tout connaisseur en la matière.
Titres de ces huit nouvelles :
La grenouille. Le roi des poireaux. Une petite nuit. Piano forte. Diamants sous macchabées. Ça change tout le temps. Tierra de nadie. Le chanteur de jazz.
Dans «Le roi des poireaux. », nous sommes à Naples. L’écrivain Chester Himes rencontre un jazzman qui ressemble à Ed Cercueil ! Mais il sera bientôt nécessaire d’avoir affaire à un fossoyeur !
« Une petite nuit » peut être courte, bien arrosée et se terminer par la mort d’une jeune femme. Elle était peut-être du signe de la balance ?
« Diamants sous macchabées ». C’est l’histoire d’un petit trafiquant, l’estomac plein de sachets remplis de diamants qui veut jouer au plus malin avec des gangsters. Cette mission lui restera sur l’estomac ! Faut pas tenter d’escroquer des plus escrocs que soi ! Cela porte préjudice. Et un préjudice grave.
« Tierra de Nadie ». Javier Miranda était musicien dans un club californien, mais renvoyé au Mexique. Pas évident de gagner sa vie à Tijuana. Même dans les souterrains qui servent de refuges à tous les sans-papiers chassés des USA.
« Le chanteur de jazz » termine ce recueil. Renato Adami est jeune et heureux. Il doit chanter ce soir dans un club, le Club Nova. Le tour de chant terminé, un homme l’accoste et lui propose de venir chanter pour la première communion de sa fille. Proposition qui ressemble beaucoup plus à un ordre. 
La proposition vient d’un maffieux bien connu. Et pourtant Renato la refuse. C’est le début de ses ennuis !
Des joueurs de jazz sont les principaux personnages de ce recueil qui nous promènent à travers la planète ! D’Amsterdam à Naples en passant par Tijuana.
Au nom de la solidarité de la couleur de peau, doit-on ne pas aider la police ?
Un photographe qui croit retrouver un fantôme sur un de ses clichés ! Un homme criblé de dettes ne peut pas les payer. Un malfrat lance ses tueurs après lui. Mais une bonne âme règle l’ardoise. Qui va gagner cette course de vitesse ? Et qui survivra ?
Dans ces nouvelles, noires, pour ne pas dire très noires pour certaines, la musique n’adoucit pas forcément les mœurs, loin de là !
Même certaines femmes sont des tueuses. Il faut éviter de les séduire !
Des nouvelles courtes, très agréables à lire et de qualité égale.
J’ai beaucoup aimé « Le roi des poireaux » et «  le chanteur de jazz ».
Extraits :
- Il voit, comme Vincent, la montagne qui étourdit devant les fenêtres de Saint-Paul de Mausole, à Saint-Rémy.
La reine des pommes avait fait un tabac et sa vie de bâton de chaise s'était calmée avec l'apparition de la notoriété et du fric.
- Avant le flower power et ses dommages collatéraux.
- C'est comme ça qu'il survit : des concessions morales pour le fric et des images de haut niveau pour le plaisir.
- C'est ma faute, j'ai pensé qu'on pouvait négocier mais les truands ne fonctionnent pas comme ça.
- La peau noire d'Evans verdissait de jour en jour : came frelatée, bourbon de contrebande et sushis avariés n'arrangeaient pas sa santé.
- Javier s'installait dans sa condition de survivant mais les accents du jazz lui manquaient. Faire « tutut » pour les poivrots endimanchés commençaient à lui peser.
- Il possède une bonne voix veloutée à la Dean Martin mais sans l'humour de Dino. En fait, Renato ne pense pas à l'avenir - Il est âgé de vingt huit ans - car, pour l'heure, son existence lui convient parfaitement.
Éditions :Folies d’Encre ( 2012).
Autre chronique de l’auteur sur ce blog :
Sharon 
Tate ne verra pas Altamon.

 

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Commentaires
S
c'est tentant, une fois encore - je ne sais plus où donner de la pal :D
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