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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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25 mai 2021

KAMINSKY Stuart / Chico, banco, bobo.

 

Chico, banco, bobo
Chico, banco, bobo.
Stuart KAMINSKY.

Note : 3, 5 / 5.
O’ Brothers !
Auteur américain, spécialiste du roman policier ayant pour sujet Hollywood, ses acteurs et leurs problèmes, réels ou fictifs. Je n’ai pas souvenance de l’avoir lu avant. Donc probable découverte !
Quelques explications sur le titre français qui a, bien entendu, rien à voir avec l’original.
Chico, ici, c’est un des Marx Brothers. Banco, c’est un banco qui aurait mal tourné pour Chico, et donc une soi-disant dette de jeu qui doit être honorée. Bobo, c’est ce que lui promet le dénommé Gino, si Chico ne crache pas au bassinoire.
Nous sommes en Floride, le 19 février 1941. Les U.S.A . sont dans la tourmente, entrer dans la guerre ou pas ?
Mais certains ont des préoccupations plus terre à terre ! Toby Peters, un ancien flic, devenu détective privé, a un rendez-vous ! Et pas avec n’importe qui ! Le grand (devenu gros) Al Capone. Il vient lui demander de l’aide pour Chico qui se produit dans un club de Chicago, ville dont Al Capone fût le roi. Capone promet de faire quelque chose pour lui, mais du bout des lèvres.
Alors Toby Peters, qui comprend qu’il n’aura pas beaucoup d’aide, prend le train. Le voyage est long et mouvementé.
Mouvementée, la mission à Chicago, l’est aussi… il trouve un cadavre dans sa chambre d’hôtel.
Les Marx Brothers ont un contrat en cours avec la compagnie hollywoodienne « M.G.M. ». Pourront-ils l’honorer ? En effet Chico est hospitalisé, bref c’est la panique générale. Et en plus notre détective favori et narrateur, en bon californien qu’il est, a du mal avec le climat de Chicago, froid et neige.
Est-ce pour se réchauffer qu’il va enquêter dans un casino au nom évocateur de « Le coin du feu », toujours à la recherche du dénommé Gino dont le nom de famille est peut-être Servi, mais rien n’est moins sûr ?
Durant cette soirée, il va faire la connaissance d’un richissime anglais, qui va lui donner un coup de main pour sauver sa peau, cet anglais se nomme...
Le détective, très californien, m’a fait penser en plus classique à ceux que l’on rencontre dans les Carter Brown pour l’ambiance décontractée, malgré les pépins et autres coups durs.
Sinon les personnages classiques des romans noirs américains, des gangsters, des flics et quelques belles filles, honnêtes ou pas d’ailleurs.
C’est le genre de lecture agréable, pas génial, mais pas non plus prise de tête. Un peu d’humour, mais moins que j’espérais avec un des Marx Brothers comme sujet !
Un livre qui, je pense, sera vite oublié.
Extraits :
- L'étroite jetée blanche s'enfonçait dans Biscayne Bay comme le doigt d'un squelette en décomposition.
- Tourné vers la mer, il avait l'air d'un bonhomme de neige en train de fondre.
- Son livre, c'était Les raisins de la colère. Je ne l'avais pas lu, j'avais vu le film. Je décidai de cimenter notre amitié.
- Un couple d'âge mûr monta dans l'ascenseur avec moi. Par âge mûr, j'entends qu'ils avaient un an ou deux de plus que moi.
- Il y avait encore des tas d'autres choses dont on peut mourir à Chicago, mais je ne les avais pas encore affrontées.
- J'avais une piste et j'étais amoureux. Tout ce qu'il me fallait, c'était un nouveau système respiratoire.
- Je ne pense pas que je vous aime, Peters, mais je ne pense pas non plus que vous avez fait le coup. Mais pouvez pas nier que trois hommes se sont faits refroidir dans vos parages depuis votre arrivée à Chicago, il y a moins de deux jours, et que vous débarquez tout droit de Miami où vous avez rencontré Al Capone.
Éditions : Folio / Grands détectives. (1979).
Titre original : You Bet Your Live. (1978).
Traduit de l’américain par Simone Hilling.

 

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