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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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28 mars 2021

VACHSS Andrew / Blue Belle.

 

Blue Belle
Blue Belle.
Andrew VACHSS.

Note : 3, 5 / 5.
Camion pour l’enfer.
Avec ce roman, je retrouve Burke, le personnage récurrent et narrateur de cette série qui, je pensais, commençait avec « La sorcière de Brooklyn ». Mais le premier est Flood que je n’ai pas lu. « Blue belle » est le troisième.
Une jeune femme, Blue Belle, contacte Burke par son habituelle messagère Mama, propriétaire de son restaurant chinois favori.
Ils conviennent d’un rendez-vous avec elle et Dupree Marques, l’homme qui désire s’attacher les services de Burke, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Burke n’est pas très chaud. En effet cet homme est un proxénète notoire, mais il paye bien et la vie des jeunes prostituées est en jeu. Depuis quelques temps un mystérieux camion fantôme terrorise le milieu. Plusieurs cadavres ont été trouvés et on déplore plusieurs disparitions. Pour le proxénète, s’adresser à la police est fortement contre indiqué. La réputation de Burke n’étant plus à faire, il se soumet à ses conditions. Sa rencontre avec un de ses amis policiers ne lui apporte pas de nouveaux éléments.
Burke commence une histoire de relations sexuelles avec Belle, jeune fille amoureuse à la limite de la folie. Et puis il a un autre problème à son avis plus important, retrouver un de ses acolytes « Le Prophète »… Il le trouvera à l’hôpital dans un sale état, passé à tabac par un karatéka fou furieux nommé Mortay qui a déjà au moins un mort sur la conscience dans l’exercice de son art !
Pourquoi ce dernier a agressé Le Prophète, et Mortay a t-il un lien avec ce mystérieux camion fantôme ? Et y a t-il une autre raison à ce qui semble être un avertissement ! Pour le savoir, Burke demande à un intermédiaire d’organiser une rencontre.
Une plongée dans les bas-fonds de la Grosse-Pomme, bas fonds peu reluisants, ou tous les coups sont permis, des plus foireux aux plus ignobles.
Monde où l’argent n’a pas d’odeur !
Les personnages récurrents sont pour beaucoup les mêmes que dans « La sorcière de Brooklyn en particulier le « héros » de la série.
Je reprendrai donc un passage de ma précédente chronique.
Burke, personnage central et omniprésent, est d’ailleurs le héros récurrent d’une série de romans ! Ancien arnaqueur de haut-vol, ex-taulard, il est dorénavant détective privé aux méthodes peu orthodoxes.
Sa chienne Pansy est une espèce de monstre de la race des dogues napolitains prête à tout pour lui.
Ses amis ou associés sont aussi des personnages hors-normes peu regardant sur la manière, seul compte le résultat !
Max le mongol silencieux, car sourd et muet, champion de karaté, le Prophète ou encore Michelle, ex-homme devenue femme.
Un autre membre de la bande est « Le Prophète » qui a beaucoup aidé Burke durant un des ses séjours en prison.
Tout ce beau monde forme un commando de choc, dont on se dit qu’il vaut mieux ne pas les croiser !
Mama est une restauratrice chinoise, qui sert de boîte aux lettres et aussi de mère nourricière pour Burke et Pansy ! 
Dans la série chercher la femme, ici c’est Belle, un lourd passé familial, la misère en Floride, la promiscuité avec sa sœur aînée beaucoup plus âgée et son père, un drame et la fuite.
En face, les méchants, les salauds, proxénètes, trafiquants en tous genres, une lutte à mort pour le fric, le vice et le pouvoir !
De nombreux chapitres (177) souvent très courts donnent du rythme à l’histoire.
Je n’ai pas retrouvé la puissance narrative de « La sorcière de Brooklyn » et à mon goût cette histoire met trop de temps à démarrer. Mais ensuite c’est explosif.
Extraits :
- Ce genre de pouvoir laisse des traces. Mais que seules peuvent reconnaître ceux qui l'ont senti.
- Quand un cave a peur, il appelle les flics. Dans le monde où je vis, on s'adresse aux terroristes.
- Je ne m'occupe pas des âmes, j'ai dit.
- Chaque homme a son talon d'Achille. Il suffit de le trouver.
- À un moment ou un autre, les vautours aussi doivent se poser.
- Ne rêve pas. Rêver empoisonne la vie.
Éditions : Albin Michel / Spécial Policier (1990).
Titre original : Blue Belle (1988).
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Hélène Dumas.
Autre titre de cet auteur sur ce blog :
La sorcière de Brooklyn.

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