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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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12 mars 2021

BURKE James Lee / Texas Forever.

 

Texas-forever
Texas Forever.
James Lee BURKE .

Note : 3,5 / 5.
La Balade de Hughes et Son.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu James Lee Burke, je le redécouvre avec ce western qui est loin de ses bases littéraires habituelles.
Nous sommes en 1836 dans un bagne de Louisiane, qui est française à cette époque. Son Holland est un prisonnier des plus indociles. Hugh Allison est son digne confrère. Ils s’évadent mais durant cette fuite il tue un homme, un français Alcide Landry qui est le frère d’Emile Landry, sorte de dandy, directeur du camp.
Commence alors une fuite éperdue et rendue difficile par le fait que Son est blessé et que le rescapé de la famille Landry est à leurs trousses. Direction, le Texas où la guerre entre les Texans et les Mexicains bat son plein.
Durant leur fuite, ils se réfugient dans un village d’indiens de la tribu des Choctaws. Leur chef, Habit-de-fer, leur offre en échange d’un cheval, une prisonnière Tonkawa, Femme-de-Blanc pour cuisiner.
Mais la paix, dans ces contrées sauvages, est de courte durée, l’armée mexicaine envahit le camp !
Encore la fuite, mais avec Sana l’indienne Tonkawa. Surtout que le français Landry n’a pas abandonné la poursuite…
Hugh propose de rejoindre Jim Bowie, un ancien copain de beuverie qui a rejoint les soldats « Texians » qui se battent pour l’indépendance du Texas et chasser les Mexicains.
Après de multiples aventures, au cours duquel Son laisse Sana dans une tribu, en lui promettant de revenir la chercher, ils rejoignent les Rangers de Sam Houston, et commencent de longues journées d’entraînements, alors que dans le fort d’Alamo les troupes Texanes attendent désespérément du renfort… renfort qui arrivera bien trop tard...
Comme ce roman a une réelle base historique, nous retrouvons au fil des pages quelques-uns des héros de l’histoire américaine, en particulier des grands noms de l’épopée et de la défense de ce fort !
À côté de ce qui semble des personnages romanesques que sont Son et Hugh, les autres sont James Bowie, inventeur du célèbre couteau qui porte son nom, Sam Houston, général de l’armée texane, les deux sont dépeints comme des alcooliques, le trappeur Davy Crokett, ou William B.Travis, entre autres.
Le seul mexicain dont il est question ici, à part des généraux vaincus est le cruel Antonio Lòpez de Santa Anna, l’homme qui ne faisait pas de prisonniers. Tous ennemis  capturés étaient aussitôt exécutés ! Seule quelques femmes dont Susanna Dickinson, qui était chargées de porter la nouvelle de la chute du fort, quelques enfants et un esclave noir eurent la vie sauve.
Un western classique, trop classique, bien écrit mais il manque le bruit et la fureur ! Comparé aux récents westerns que je viens de lire de S.Craig Zahler par exemple, cela manque d’imagination et de verve ! De réalisme aussi à mon goût.
Une lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir.
Dommage.
Extraits :
- On touche pas aux quarteronnes des gentilshommes. C'est une règle, ici.
- Il faut savoir écouter les anciens, dit-il. Il n'y a qu'une règle qui vaille ici : composer avec les circonstances.
- Je te plains dit-il. Je préférerais avoir une balle dans les côtes plutôt que de boire ça. Ça a dû être brassé avec de la lessive.
- J'en vois passer tous les jours, des comme vous deux, rétorqua le passeur. Vous filez tous au Texas vous planquer dans l'armée de Sam Houston. Vous ne me faites pas peur.
- T'es plus aux États-Unis, ici. Tout cela appartient au Mexique. Et les Mexicains sont devenus allergiques à tout ce qui est blanc.
- Tu sais, il n'y a pas pire sauvage que l'homme blanc.
- Les esclaves avaient peu de valeur dans les montagnes du Tennessee, et les Indiens encore moins.
- Ces Mexicains n'ont pas de cerveau. Ils savent tout juste quand s'accroupir pour chier.
- Y a des coins, près du Colorado où un lézard n'aurait pas assez de terre pour enfouir son pet.
- Je n'aurais jamais cru qu'un Irlandais pouvait se ranger du côté d'un tyran. Vous ne devez pas être de la même espèce que ceux avec qui j'ai combattu à Chalmette.
Éditions : Rivages / Noir (2014).
Titre original : Two for Texas. (1989).
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Olivier Deparis.

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