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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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18 juillet 2014

CROMPTON Richmal / William le vengeur


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William le vengeur.
Richmal CROMPTON.
Note : 4 / 5.
Poor William !
Dans mon éducation littéraire ma mère a joué un rôle majeur en m'achetant (cela se faisait beaucoup à l'époque) les sélections du "Reader's Digest". Dans certains il y avait à ma plus grande joie les aventures de William Brown, petit anglais d'une douzaine d'années , grand incompris devant la terre entière et surtout par sa famille.
Six courtes histoires aux titres évocateurs :
William le vengeur où celui-ci plein de bonnes intentions veut devenir un scout exemplaire....avec ce que cela comporte de malentendus.
La chute d'une idole où William tente de devenir un élève exemplaire pour les beaux yeux de son institutrice. Le pauvre, tous ses efforts ne lui serviront à rien !
William en satin blanc dans lequel il évite des années d'affront causé par une péronnelle qui ne veut pas comprendre qu'un dur comme William ne peut pas être affublé de satin blanc !
William inventeur de génie dans lequel pour une fois notre jeune héros va être récompensé malgré quelques dégâts causés de part et d'autre!
Simple question de grammaire, récit d'une incompréhension. Deux fois non dans la même phrase équivaut à un oui dit la maîtresse d'école. Donc quand Mr Brown dit deux fois non à William qui veut inviter ses amis c'est donc qu'il est d'accord!
Alors toute la classe est au rendez-vous le samedi suivant.
Le riz au lait, encore une fois un fête est organisée dans la maison des Brown, tous y participent sauf William évidemment, trop petit, trop dissipé.....mais le bougre a plus d'un tour dans son sac à malice!
Dans la famille Brown, je demande le fils William héros malgré lui et victime toute désignée de la logique des adultes ?
Ses parents, Mr et Mme Brown, le reste de sa famille guère mieux que ses parents, sa grande sœur Ethel toujours a chipoter pour un oui ou un non. Quand à son frère le pauvre être affublé du double prénom de John-Robert cela classe (ou déclasse) son homme !
On croise au fil des pages Sybil qui a l'idée farfelue de vouloir transformer William en page vêtue de satin blanc pour son mariage! La honte ! Heureusement sa cousine Dorine va être une alliée précieuse pour contrecarrer les projets de magnificences de la mariée. Et permettre à William de ne pas être vu par ses amis ainsi déguisé !
Mlle Jones l'institutrice dont William tombera follement amoureux mais que le trahira pour une stupide histoire de fleurs.
William a bien évidemment plein d'amis parfois voleurs, indiens, brigands, corsaires mais jamais du côté de l'ordre établi. Ils ont pour noms Henry, Douglas, Ginger que l'on retrouve dans tous les titres de la collection (une quarantaine de titres) commencée en 1922.
Un petit côté vacances que cette lecture. À noter que j'ai appris dernièrement que mon frère profitait des mes absences pour aller les lire dans ma chambre. Et que mes filles ont elles aussi pris beaucoup de joie à lire les aventures de ce jeune anglais!
Extraits :
- William s'ennuyait. Assis à sa place, au dernier rang de la classe où le soleil de l'été entrait à flots, il regardait d'un air blasé les rangées de chiffres alignés sur le tableau noir.
- Lorsqu'elle se redressa pour le regarder en fronçant les sourcils, William remarqua que Mlle Jones avaient les yeux bleus comme le ciel et des joues roses comme de la guimauve.
- Comme on l'aura compris, William n'aimait pas faire les choses à moitié.
- Mlle Jones ne sait même pas ce qu'elle dit. Elle raconte n'importe quoi. Heu oui...C'est l'éternel problème, avec les femmes, admit son père.....
- William fait un don certain pour l'éloquence et toute la famille Brown s'en méfiait comme de la peste.
- Moi, je veux bien y aller que si je suis déguisé en pirate ou en peau rouge, sinon, c'est non.
- Le jour du mariage arrivait à grands pas et le moral du William baissait à la même cadence.
- Non. Lire ou dessiner, c'est pareil que faire ses devoirs. C'est pas ce que j'appelle faire quelque chose.
- Dans ces occasions où les tantes laissaient généralement entendre que la présence de William n'était pas indispensable.
- Il faut dire qu'Emma était d'origine irlandaise et donc d'un tempérament batailleur.
- Il n'y a vraiment personne qui puisse faire taire ce gosse ? lança-t-elle.
- Sa petite voisine le prenait en effet pour un demi-dieu, et il tenait énormément à conserver son prestige.
Éditions : Gallimard. Folio Junior1990.
Illustrations Tony Ross.
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Commentaires
S
aaaah enfin une lecture à mon niveau ! je note !
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