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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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10 août 2011

Collectif / Vue sur mer.

 Vue sur mer

Vue sur Mer.
Collectif.

Note : 3, 5 / 5.
Ma mer !
Je m'accorde une récréation littéraire avec ce court recueil, deux obligations pour les auteurs, écrire à la première personne du singulier et évoquer la mer. Un petit livre, moins de cent pages, mais de grandes plumes.
Certaines ont comme dit la phrase consacré eu « les honneurs de ce blog » d'autre non. Commençons par les absents, Jean-Pierre Abraham, Gwenn-Aël Bolloré, Hervé Claude, Benoîte Groult, Paul Guimard, Daniel Hillion, Michel Le Bris, Michel Mohrt, Bertrand Poirot-Delpech, Patrick Poivre d'Armor, Michel Ragon, Paul Louis Rossi, Jean Rouaud et Gilles Servat. Les auteurs dont j'ai déjà parlé sont nettement moins nombreux, Jean-François Coatmeur, Yves La Prairie, Hervé Hamon etYvon Le Men.
Un gardien de phare victime d'une crise d'appendicite, une chose somme toute banale devient une aventure où des hommes risquent leurs vies. Un île sauvage devenue un lieu de vacances, c'est la conséquence du temps qui passe. Un tableau dans un appartement parisien représentant une maison au bord de l'eau paysage qui deviendra réalité plus tard, un beau texte, sur les souvenirs d'un homme. La mort d'un enfant noyé, un goéland en Irlande près des îles Skellig, un bateau baptisé « Kenavo », des au-revoir et des instants de l'existence.
Les îles, parlons en, certaines ont des noms bizarre « Penez ar Prad », l'île de la prairie, Stérec, Verte, Castaëres ou Er Lannic. Elles sont également le lieu de rencontres étranges, mélange d'anciennes croyances et d'un autre monde celui des légendes celtiques avec ses mystérieuses apparitions. Parfois on y croise des naufragés bien involontaires!
Attention, les mirages n'arrivent pas que dans le désert, certains et parmi des gens censés croissent une femme vielle de quelques siècles, une tortue géante aux larges des côtes Anglo-Normandes ou le visage d'une femme a la chevelure rousse dans les flots déchainés au large du Connemara ? Abus de vin ou de Guinness? Ou alors vision espéré, voulue pour retrouvé le monde de l'imaginaire, qui est en chacun d'entre nous, et que l'on dit très prononcé chez les Celtes?
La mer est ici personnage et lieu à la fois, quelle sont les relations de chacun d'entre nous avec elle? L'approche est différentes entre, par exemple Jean-Pierre Abraham et Yves La Pairie qui furent tous deux gardiens de phares et le vacancier moyen.
Mer nourricière ou objet de plaisir, paysage changeant ou lieu de travail, point d'encrage ou de départ, cimetières aussi pour certains hélas, la mer est tout cela. Et beaucoup d'autres choses!
Tous ses écrits sont courts, donc ramenés à l'essentiel, les grandes phrase ne sont pas nécessaires, les marins comme les montagnards sont des gens qui se taisent, et pour moi c'est un qualité.
Dans sa préface, Thierry Guidet nous parle d'un homme, grand marin s'il en fut, Eric Tabaly et écrit les lignes suivantes :
- La mer n'est pas pour nous.
Extraits :
- Mais, c'est sans compter avec l'entêtement bien connu des Bretons.......
- Les romanciers ont tous les droits. Je les ai tous rassemblés dans une maison bretonne pour des retrouvailles.
- C'est Maria, a murmuré quelqu'un, le pauvre môme est passé.
- Mais dans « l'île des savants et des Saints » comme on surnommait l'Irlande, on se sent plus proche qu'ailleurs des mystères des légendes du monde celte.
- Il me parle d'un temps où le temps prenait encore son temps. Un temps où le temps de la traversée était une petite vie en soi.
- Elle me symbolise tout ce que j'aime : le mystérieux, l'infini et l'éternel. Et même, pourquoi le cacherais-je le mystique et le sacré?
- Dans le brouhaha passé des noms magiques : Mascareignes, Terre-Neuve, Mer d'Irlande.....
- « la mer, misère, mon gars, surtout ne te laisse jamais prendre! ».
- Nous avons vécu sept jours l'un avec l'autre, sur cette île bienheureuse de la grande mer du Nord, dont les anciens Celtes disaient qu'elle cachait l'éternité.
- Il rigolait. Et rigoler, ça, les Irlandais savent le faire!
Éditions : Joca Seria (1998)

 

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Commentaires
E
Bonjour Michel.<br /> Yves La Prairie m'a induit en erreur avec son livre « Les cents un propos d'un gardien de phare », et je me suis laissé prendre, merci d'avoir éclairé ma lanterne.......<br /> Pour Jean Pierre Abraham, je vais me soigner, je pense à la lecture (sans lanterne) de « Armen »<br /> A bientôt.<br /> Yvon.
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K
Bonjour, je ne suis pas certain qu'Yves La Prairie, qui a fait beaucoup de choses dans sa vie, ait jamais été gardien de phare, même si sa maison de l'île de Batz n'est pas très éloignée du phare. Laissons à Jean-Pierre Abraham, sans doute l'un des plus grands écrivains d'aujourd'hui, toujours trop méconnu, cette expérience qui a donné un grand livre de vie. Il n'a pas eu besoin pour exister de titres de reconnaissance, ni de distinctions. A chacun laissons sa vie et son honneur. Cordialement
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