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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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12 décembre 2006

KOIKE Mariko / Le chat dans le cercueil

Le chat dans le cercueil

Mariko KOIKE

Editions :Philippe Picquier

Note : 5

Secrets, jalousies et vengeances

Cette dame est née en 1952 au Japon. Elle a été primée dans son pays natal avec "Les amis de l’épouse", prix du roman policier en 1989 et pour "Amour" le prix Noaki en 1996. Première œuvre que je lis de cet auteur.

Une artiste peintre renommée, en voyant un chat d’un blanc immaculé, raconte un épisode de sa jeunesse. Nous sommes dans le Japon de l’après-guerre, le pays se relève, les troupes américaines sont là, et avec eux leurs cultures. Hariu rêvait d’être peintre ; pour cela, elle part à Tokyo, comme fille au pair chez un artiste reconnu, professeur aux Beaux-Arts. Ce dernier Gôro, bel homme de 30 ans, est veuf depuis 2 ans et sa fille Momoko 8 ans ne se plaît qu’avec sa chatte blanche, Lala. Entre cette enfant solitaire, regrettant fortement sa mère et Hariu une complicité va s’établir. Le père reçoit beaucoup, rentre tard, imite les mœurs américaines et semble toujours amoureux de sa défunte femme. Mais un jour apparaît Chinatsu, magnifique femme veuve d’un soldat américain, elle aussi âgée d’une trentaine d’années.

Alors commence une relation étrange entre la femme, l’adolescente et l’enfant. Hariu et Momoko se liguent contre Chinatsu, mais Gôro veut épouser cette dernière, alors la haine s’installe !

Hariu, la narratrice est devenue une vieille femme, elle a connu la gloire et est riche, mais le souvenir de cette année là l’émeut et la bouleverse encore. La vue de cette chatte, sa ressemblance avec Lala, l’incite à confier son secret.

Momoko la petite fille est une enfant solitaire, qui a reporté tout l’amour qu’elle avait pour sa mère défunte sur sa chatte, Hariu a su gagner sa confiance.

Chinatsu, malgré de vains efforts, qui souvent sonnent faux, laisse Momoko indifférente pour ne pas dire plus. Quant au père, 

tiraillé entre sa fille et Chinatsu, il semble ne pas voir le drame venir.

Un livre mêlant peinture et roman policier ne pouvait que me plaire. Mais en plus j’ai aimé l’écriture simple et limpide. Surtout quand cette écriture est au service d’une très bonne intrigue, avec un excellent final. Décidément les romans policiers japonais me réussissent.

Extraits :

- La petite fille semblait penser que le repas était quelque chose qui commençait par "Bon appétit" et se terminait par "Merci, c’était très bon".

- Je crois que j’étais fasciné par le charme de cette enfant, par sa mystérieuse personnalité qui n’avait rien d’enfantine.

- C’est vrai. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à une poupée Barbie.

- Ce fameux été est vraiment le plus radieux de tous ceux que j’ai connu dans ma vie.

- Mais elle détestait les chats.

- J’ai alors tendu la main vers Momoko. Nous nous sommes serrés la main simplement, puis nous nous sommes quittées.

Ce fut la dernière fois.

Titre original : Hitsugi no naka na neko.

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Commentaires
E
Bonjour Mireille.<br /> <br /> Je me rappelle juste d'un bon livre très émouvant, c'est exact !<br /> <br /> A bientôt.<br /> <br /> Yvon
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T
j'ai adore et j'ai meme pleure !
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E
Bonjour et bienvenue Slevania (joli prénom que je ne connaissais pas)<br /> Cette histoire n'est pas réellement jolie, mais très intéressante. Et surtout angoissante.<br /> Yvon
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S
j ai beuacoup admirer cette histoir puisque ellle m as toucher ou fond du coeur j etais trop surpris en la lisons mais c est fraiment une roman qui merites d etre lu
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E
Bienvenue Misao (joli pseudo),effectivement ce livre est très bien et fut pour moi une découverte.<br /> Yvon
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