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Littérature d'Irlande,de Bretagne et aussi d'ailleurs
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11 mai 2006

BRYCE-ECHENIQUE Alfredo/L'amygdalite de Tarzan

Alfredo BRYCE-ECHENIQUE

L’amygdalite de Tarzan.

Note 3,5

Loin des yeux, près du cœur.

La première phrase résume très bien ce livre : Diable…Devoir se dire, maintenant, après tant d’années, qu’au fond nous avons été meilleurs par correspondance.

Juan croise une femme, c’est la passion, elle disparaît, mais alors apparaît Mia. Entre exils et problèmes politiques en Amérique du Sud, une histoire d’amour jamais pleinement et longuement heureuse. Un court moment de bonheur dans le Paris de 1968. Puis commencent des périodes de séparation. La plus grande partie du livre est une série de correspondances, beaucoup plus active du côté de Mia.

Mia est mariée, a deux enfants, Enrique son mari boit et supporte mal cette vie d’exil, ils se quitteront. Elle reverra Carpio, lequel vivra un temps avec une jeune fille qu'il tuera accidentellement. Le succès arrive pour eux deux avec la sortie d’un disque "à quatre mains". Plus tard encore, ils se reverront, mais alors se sera Mia qui vivra avec quelqu’un. Leurs écrits dureront plus de quinze ans.

Luisa, mystérieuse femme pour qui Juan Manuel nourrit une grande passion, qui semble toujours planer sur ce couple.

Juan Manuel Carpio, chanteur compositeur vivant en Europe, connaît des périodes de gloire, puis d’oubli.

Fernanda Maria (Mia)est déchirée par son amour pour Juan Manuel, elle aime son mari et ses enfants, mais sa passion est la plus forte, surtout que les occasions de rencontres sont rares. Elle vit entre les deux continents et les deux hommes. L’Amérique du Sud de cette époque est omniprésente dans ce livre : certains pays qui la composent sont une vaste foire d’empoigne où la vie humaine n’est rien et où trop d’intérêts géopolitiques sont en jeu. Mia repartira encore une fois. Elle s’arrêtera en Californie, où elle trouvera un autre homme.

J’aime le nom des chapitres ; Préhistoire d’amour ; Amour aux pieds de la lettre ; Flor tout court, les lettres et les ans etc.

L’écriture est agréable, j’ai eu un peu de mal avec les noms composés espagnols et les changements de dénomination de Fernanda Maria, parfois Tuya ou Maria ou Mia.

J’ai moyennement aimé, un peu long, et répétitif avec ces lettres souvent à sens unique avec Mia à l’écriture.

Extraits.

-Je n’ai couché avec personne crétin, j’ai fait l’amour libre

-Bon, je vous laisse là plus ou moins comme Luisa m’avait laissé sept ans plus tôt, c’est à dire complètement passé à la moulinette.

-Toi triste, Luisa toujours absente, là entre nous deux.

Si bien que le commun dénominateur c’est le cadavre. Quel sinistre petit poucet.

-Vivre ici coûte de la sueur et du sang, et il n’y a pas de temps pour les larmes.

Editions Métailié. Bibliothèque Hispano-Américaine.

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